jeudi 30 juin 2016

Stop à la dispersion des voix souverainistes!


L'islamisation de la France se poursuit à découvert, terreau de l'islamisme, du salafisme, enfin de tout ce qu'on voudra qui n'est pas français pour un sou. Le FN qui a naguère dénoncé cette islamisation, avec Le Pen père, a baissé d'un ton; c'est l'économie qui compte car c'est Philippot avec ses petites troupes roses bien "républicaines" qui règnent au FN.

Mais peu importe: seul le FN est en mesure de battre le président socialiste au premier tour; seul le FN est en mesure de donner encore un peu de sens à la démocratie française, vite pervertie par le deuxième tour.

Si chacun se laisse aller à des critiques assassines, comme il est de tradition en France, alors il n'y a aucune chance que l'opposition au système mondialiste obtienne le pouvoir ou ébranle même ce système. Il y en a beaucoup qui ne comprendront jamais la différence entre un parti de masse (le FN, par exemple), avec tous ses défauts, ses imperfections et des particules, qui eux, avec rien, prétendent faire mieux, exigent l'impossible, prétendent représenter absolument la vérité, entraînée par une personnalité égocentrique à leur tête.

Ceux qui voteront l'année prochaine pour Dupont-Aignan ou Asselineau se tromperont lourdement et porteront une responsabilité dans la défaite historique du peuple français face aux élites mondialisées. Dès le premier tour, à cause de ces votes, il manquera 3 à 4% de voix souverainistes à Marine Le Pen pour être le candidat le mieux placé, créer ainsi une dynamique de second tour et peut-être emporter la présidentielle. Cette dynamique entraînerait de nombreux électeurs de droite classique qui auraient vu leur candidat battu par Marine Le Pen comme le candidat de gauche, à voter pour elle. Un match véritable en effet serait un match Le Pen-Mélenchon: deux anti-mondialistes qui au second tour retrouveraient des réflexes droitier pour l'une, jacobin pour l'autre. Mélenchon ne veut plus "faire fonctionner à plein la machine à fabriquer des Français" comme il le disait face à Zemmour mais empêcher par la refonte de la politique extérieure qu'une nuée fatale de migrants s'abatte sur la France. Les migrants et les Français restent égaux selon lui face au capitalisme mondialisé mais ils sont tout de même différents: c'est le peuple français qui accueille les migrants, pas l'inverse. Ce qui est normalement possible et souhaitable pour Mélenchon ne l'est plus en temps de crise: on doit d'abord penser au peuple. Mélenchon retrouve donc un véritable accent populaire...oserais-je dire: un accent de gauche? Le mot et le peuple ont été tellement trahis et prostitués par la gauche socialiste au pouvoir. Comme si le mot "socialiste" signifiait encore quelque chose! N'est-ce pas enfin ce que tous les souverainistes veulent: que les candidats du peuple et de la nation s'affrontent sainement sous les yeux de la caste mondialiste déconfite?

Le FN est souverainiste et anti-immigrationniste: c'est l'essentiel. L'accent est mis sur la nation, la cohésion historique et sociologique du pays. Mélenchon de son côté, retrouve timidement la voie du peuple patriote, celui de 1792. Je sais bien la dérive gauchisante du FN mais comme je le dis: si la caste oligarchique était battue dès le premier tour, Mélenchon comme Le Pen se repositionneraient pour le deuxième tour, l'un comme patriote de gauche anti-capitalisme mondialisé, l'autre comme patriote de droite anti-islamisation. Le Pen aurait alors un besoin urgent de réunir les voix de la droite molle déconfite, la base populaire des Républicains. L'essentiel est de vaincre les forces anti-patriotiques, les forces oligarchiques. Le reste, c'est du pipi de chat. Il n'y aura pas d'autre occasion que celle de 2017: la France s'avachira complètement dans le mondialisme et l'Union européenne des banques et des capitaux ou elle retrouvera une forme de souveraineté et d'intérêt pour son peuple ou son destin. Sioniste ou pas sioniste le Fn, islamophobe ou pas, russophile ou pas: ça n'a aucun intérêt. Engagé dans le système médiatique, corrompu: quel est le parti qui peut prétendre rassembler les masses sans les médias? Quel est le parti dépourvu de tout corrompu? Il ne faut pas s'arrêter à ces bricoles de gamins sur internet.

Asselineau n'a aucune chance d'y arriver; pas plus Dupont-Gnangnan (1,79% en 2012); ils mentent en prétendant le contraire, en se prenant pour la réincarnation de de Gaulle. Asselineau a peut-être raison ici ou là, intellectuellement mais on n'a jamais raison absolument en politique. Qu'il se rende utile en rejoignant le FN, en gardant sa personnalité, en appuyant une sortie de l'Union européenne par exemple, sans référendum. La rupture de Dupont-Gnangnan d'avec l'UMP date de septembre 2007 alors qu'il a soutenu l'élection de Nicolas Sarkozy, comme Mélenchon a soutenu l'élection de Fr. Hollande; dans les deux cas, la politique suivie par ces commis du mondialisme était prévisible, l'a été par des personnalités sans doute exceptionnelles. Ces nouveaux anti-mondialistes patriotes auparavant libéraux ou libertaires sont des retardataires, des lents, des paresseux et/ou des prétentieux bouffis d'orgueil qui ont découvert comme l'or, qui la patrie, qui l'histoire en marche ou la vérité théogonique concernant l'Union européenne. Je n'ai voté FN qu'à partir de 2012 mais je reconnais bien volontiers que je n'ai pas inventé les thèmes que désormais je défends; d'autres l'ont fait longtemps, avec constance: Le Pen père, Marie-France Garaud, G. Marchais, de Lesquen, Seguin, Chevènement, Soral, de Villiers, et encore d'autres. J'ai une dette envers ces gens. Marine Le Pen est imparfaite; personnellement, j'aurais préféré un homme à la tête du Fn; celle-ci n'est pas le "fils de son père" mais il faut faire avec... l'échéance arrive à grands pas et il n'y en aura pas d'autre.

Il ne suffit pas d'évoluer ou de découvrir une vérité historique ou sociologique en politique mais bien de mettre son action au service d'une cause collective, d'une cause qui dépasse sa propre individualité.

Le 25 août 1944: une belle journée...

vendredi 24 juin 2016

La fin programmée de l'Europe bureaucratique


L'Union soviétique de l'Ouest est ébranlée: les Britanniques ont voté à près de 52% hier pour la sortie pure et simple de cette Union qui ne les concernait d'ailleurs qu'assez peu puisque la Grande-Bretagne, "élève" de l'Europe depuis 1973, n'avait pris de cette union uniquement que ce qui l'avantageait: à croire que même ça, ça n'allait plus.

La Grande-Bretagne n'avait et n'a aucune pièce d'euro et contrôle en principe et en fait ses frontières d'où Calais, du reste. Ce coup de tonnerre, qui laisse désemparés les journalistes, uniquement inquiets de la baisse momentanée des marchés financiers, est bien le signe que l'Europe insupportable, la nouvelle Dictature de la Technocratie de l'Ouest, qui a quelque lien de parenté avec la vieille technocratie jacobine française, comme le fait remarquer Boris Le Lay sur Facebook, est en perte de vitesse, est en train de clamser plus simplement. Et comme des millions de gens, je fêterai ça!

Mais cette Europe n'était évidemment pas la seule voie de coopération entre les différentes nations européennes.

On a vu comment Shengen s'était effiloché depuis l'année dernière: il suffisait aux Etats de reprendre leurs prérogatives et cela a pu se faire rapidement. Idem pour tous les dossiers européens: il suffirait que les Etats d'Europe reprennent leurs délégations de pouvoir pour s'occuper enfin de leurs affaires les plus pressantes, avec de meilleurs résultats.

La France n'a pas besoin de Shengen mais elle a peut-être avantage à conserver l'euro par contre, en ce qui concerne les échanges intérieurs à cette Union chancelante. Elle retrouverait l'usage de sa monnaie pour les échanges extérieurs à l'Union; encore faudrait-il qu'elle plaide pour une Europe commune rétrécie aux Etats fondateurs plus l'Autriche et la Slovénie, soit grosso modo le territoire des empires carolingien et napoléonien.

Ces Etats centraux de l'Europe ont probablement des bases communes, des règles à partager pour un mieux-disant économique et social. Plus besoin d'Europe bureaucratique ou d'Europe "puissance": l'économie à ce niveau doit être gérée par les chefs d'Etat et de gouvernement (à la majorité démocratique), pas par des bureaux autonomes et irresponsables; exit la Commission, le Conseil européen, les différentes Cours européennes tant détestés, avec justesse d'ailleurs.

Soit l'Europe bureaucratique disparaît complètement et se mettrait alors en place "l'Europe à la carte" comme on dit, ce qu'avait pratiqué la Grande-Bretagne; soit ce qui est mon sentiment, faudrait-il garder entre les Etats centraux d'Europe occidentale (excepté la Suisse) des liens économiques et sociaux basés sur des traditions communes et le respect du vote démocratique; donc pas de gouvernement autonome européen sans responsabilité mais un territoire commun riche de possibilités, un cadre naturel dans lequel évolueraient les différentes démocraties européennes réconciliées.