mardi 22 novembre 2016

Pro Patriarchy: soon to be released




A bit less funny than Benny Hill or Donald Trump but still funny, Pro Patriarchy is a french anti-feminist essay, inspired by scepticism, also an essay on the feminization, concept conceived by Alain Soral and Eric Zemmour. In the french declinist context, would that ultimate feminization be our definitive way out of history or would it herald a new virile and patriotic era?

Pro Patriarchy will soon be available on all Amazon sites... Kindle version here.


samedi 19 novembre 2016

Pro Patriarchy: soon to be released



A bit less funny than Benny Hill or Donald Trump but still funny, Pro Patriarchy is a french anti-feminist essay, inspired by scepticism, also an essay on the feminization, concept conceived by Alain Soral and Eric Zemmour. In the french declinist context, would that ultimate feminization be our definitive way out of history or would it herald a new virile and patriotic era?

Pro Patriarchy will soon be available on all Amazon sites... paper version here.

mercredi 9 novembre 2016

Victoire de l'Amérique aux Américains



"We came, we saw, he died" (1): alors que la secrétaire d'Etat américaine avait osé déformé la célèbre formule césarienne à propos de Kadhafi, avant de taper dans ses mains comme une petite fille, la voilà punie pour son incorrection, son inconscience, sa bêtise, sa folie. (2)

Mais que dis-je? Hillary Clinton, c'est la corruption morale et mercantile incarnée, les liens de dépendance avec la finance désincarnée, coupée de toute économie réelle et utile, les liens de dépendance avec les pétromonarchies pourvoyeuses de terrorisme. C'est le mépris incarné de l'hyperclasse pour le petit peuple: toute sa vie, elle n'a reculé devant rien: mensonges répétés, ligne politique hasardeuse, mélange du privé et du public, sosies, voyages sexuels dans les Caraïbes (3), rumeurs ou soupçons de meurtres. Ayant toujours agi comme si les lois n'existaient pas pour elle, la place de cette gamine surgâtée, insolente et braillarde est en prison, voire sur la chaise électrique!

Après le Brexit, c'est une nouvelle victoire, une victoire fondamentale de la démocratie patriote sur le camp mondialiste anti-démocratique, anti-populaire... Heureusement que Marine Le Pen, toute gauchisante qu'elle est et qu'elle devient de jour en jour, a parié sur lui! Cela ne lui assurera cependant pas la victoire prochaine, j'en doute. Les Américains ont démontré au monde qu'ils restaient historiquement un peuple jeune; l'élément fondateur blanc y est encore fier et conscient de sa présence, de son accomplissement et de sa destinée... puisse le politiquement correct porté aux nues justement pendant l'ère Clinton prendre fin!

Quoiqu'il en soit, les conséquences de cet événement sont incalculables... le patriotisme, le protectionnisme ont le vent en poupe et c'est tant mieux! Seules des sociétés homogènes ethniquement ont créé la démocratie et seule la démocratie sera sauvée par ces mêmes sociétés ayant fait barrage au grand mélange babélien. A l'inverse, ce grand mélange des races voulu par l'hyperclasse uniquement dans les sociétés blanches et au détriment de l'homme blanc, accusé de tous les maux conduit à la guerre, au chaos, à la destruction des anciens Etats et à la séparation inéluctable des populations.

Les Etats-Unis s'étant débarrassés du communisme soviétique et ayant créé en partie, ou réveillé, le fondamentalisme islamique, il leur revient certes de combattre l'Etat islamique mais aussi de se désolidariser des pétromonarchies qui financent le terrorisme et ne sont pas pour rien, par exemple, dans les attentats du 11 septembre. L'Amérique doit anticiper la fin du pétrole et des énergies fossiles; c'est possible si comme je le crois, Trump envisage une ré-industrialisation du pays alors que la finance avait desossé l'Amérique de ses industries littéralement.

(1) "Nous sommes venus, nous avons vu et il est mort", déclaration en direct, 20 octobre 2011, CBS news.
(2) C'est même une "attardée mentale" pour son directeur de campagne John Podestas! Révélation par Wikileaks, 02 novembre.
(3) Voyages organisés pour le couple Clinton par Jeffrey Epstein, milliardaire possédant sa propre île et condamné pour pédophilie. Anthony Weiner, autrefois marié à la très pro-musulmane Huma Mahmoud Abedin, assistante de Clinton, était également de la fête. ("Nous avons prévu de chauffer la piscine, pour pouvoir nager... Le service Uber transportera Ruby, Emerson et Maeve Luzzatto - 11, 9 et presque 7 ans - pour que vous ayez du bon temps"). Révélation par Wikileaks, 4 nov.

mercredi 26 octobre 2016

Le coup d'Etat manqué des policiers



Les Français ou ce qu'il en reste ne savent faire qu'une chose: se plaindre et pleurnicher sur internet que justement, ils ne peuvent rien faire. Mais ils ne le disent pas comme ça ou si peu! Au contraire, dans le virtuel, tout est possible, la Révolution est possible, rendez-vous compte: toujours cette satanée révolution qui leur paraît résumer tout, leur lâcheté surtout, leur passivité, leur résignation au fond. Accrochés à Facebook comme des moules à leur rocher, ils commentent sans prendre de risques, sans essayer de changer quoi que ce soit. Les protestations, les pétitions, les marches, les déclarations, tout ça est de la même eau: on se compte, on se croit fort alors qu'on ne passe pas à l'action véritable. On reste dans la légalité. On confond légalité et légitimité. Comme Robespierre au dernier moment, on ne veut surtout pas s'imposer par la force, la seule chose qui compte. Les Français descendants des Gaulois attendent tout de l'Etat: ils ne savent pas s'organiser par eux-mêmes, devenir efficaces et affronter l'Etat qui les vole et organise leur disparition, leur relégation dans des réserves indiennes. Facebook disperse les forces, constitue de fausses poches de pseudo-résistance: on y est un atome épars, sans contenu physique. Facebook illustre des comportements qu'il n'a pas créé lui-même. Ah les pages de résistance se multiplient sur Facebook! Coule! Dérisoire! Festif! "Le peuple se soulève" sur Facebook: 24 657 membres. Combien de centres d'accueil concrètement bloqués par des locaux mobilisés pour sauver leur mode de vie: zéro.

Les nationalistes dont le gros défaut est de se plaindre constamment ont également le gros défaut de l'époque, partagé aussi bien par les gauchistes: celui de l'illusion virtuelle, de la désintégration sociale. Internet pourrait servir à tout autre chose: il n'est que l'illustration systématique de cet esprit frivole, dans le fond, résigné et égoïste, de cet esprit festif, débile, atomisant, dérisoire, désarmant à l'avance toute entreprise collective sérieuse.

Lundi soir dernier, vers minuit même, environ 500 flics armés se retrouvaient à Paris, en voiture, en moto et à pied, à l'hôpital Saint-Louis puis sur les Champs-Elysées. "Au ministère de l'Intérieur, ce fut la panique" (1). Pendant quelques heures, les policiers n'ont-ils pas manqué l'occasion suprême: celle de se ruer sur le ministère de l'Intérieur et l'Elysée, côte à côte, séparés par la petite place Beauvau, d'abattre les quelques gardes récalcitrants s'il le fallait? (2) Il eût fallut alors une véritable organisation, même avec peu d'hommes et un chef décidé surtout. Il eût fallu Bonaparte un XIII vendémiaire. Comme sur internet, les policiers n'ont voulu "manifester que leur ras-le-bol" dirait Vincent Marronnier. Heure après heure, après des heures déjà de tergiversations fébriles en vue de se regrouper, ils ont peut-être rêvé au changement mais ne l'ont pas tenté; comme sur Facebook ils voulaient impressionner par le nombre (et le bruit) avec cette idée encore et toujours que l'Etat règle tout, que l'Etat les entendrait, réagirait humainement... depuis, les discussions ont commencé, les politiciens professionnels qui ont été des hommes avec la trouille ont retrouvé leur protection bienfaisante symbolique: l'Etat, et ont réussi à encadrer les élans perturbateurs des policiers... depuis l'espoir a disparu.

"L'Etat, l'Etat..." Idole tutélaire et bienfaisante de la France qui est en train de la tuer, la dépecer, la républicaniser. "Ceux qui se mettront en travers de l'accueil des migrants trouveront l'Etat devant eux" a déclaré avec aplomb Manuel Valls (3) et les Français ont été impressionnés: ils n'ont pas assemblé des tracteurs pour bloquer l'accès des centres d'accueils campagnards des "migrants", pas préparé des lances à purin à envoyer sur les gauchistes, les gendarmes ou les réfugiés/clandestins... non, ils n'ont fait que plier devant la volonté étatique et râler sur internet, pardi!

(1) Le Figaro en ligne, le 18 octobre.
(2) "Des effectifs bloquaient ferme les accès de l'avenue de Marigny qui longe le palais présidentiel et donne sur la place Beauvau. Depuis le matin, la rumeur disait que les "révoltés" allaient s'y engouffrer." Id.
(3) Le 22 octobre à Tours.

dimanche 9 octobre 2016

Le général sans Tête



Que de candidats pour un poste présidentiel en perdition! Plus la fonction perd de son sens, plus il y a d'appétits: le prochain Président, à moins qu'il ne remette en cause les dogmes anti-souverainiste et immigrationniste maintenant bien arrimés à la place, n'aura pratiquement aucune marge de manoeuvre et pas bien plus de consolation symbolique. Dépouillé des pouvoirs de la souveraineté, le Président français, probablement Juppé-le-condamné, sera le pion du groupe de Bildeberg (adoubé en Autriche l'année dernière) et remplira le "protocole émotionnel" (Ph. de Villiers) qui lui reste envers les actes de terrorisme, fatalité de la subversion musulmane voulue par l'UE et derrière, les groupes mondialistes des Très Riches.

En est-il conscient, le général Didier Tauzin, qui veut jeter les armes et revêtir la toge? Quand tout va mal, que le système est pourri, corrompu, prend-on le chemin clouté des urnes? Les Français boboïsés, aveugles, "employés de bureau hermaphrodites" inconscients de leur destin (Soral) ont voté Hollande en 2012: et ils voteraient d'un coup d'un seul nationaliste en 2017? C'est le premier reproche qu'on peut faire à Didier Tauzin: sa présence nouvelle affaiblit la camp souverainiste. La seule force structurée, bien imparfaite mais qui est fondamentalement souverainiste et anti-immigrationniste est le Front national. C'est le seul mouvement patriote d'envergure. Or le moment est-il critique, dramatique ou pas? Est-il encore temps de s'éparpiller dans les urnes ou de faire front et de briser démocratiquement un système verrouillé? C'est ainsi que la gauche avait perdu en 2002 face à une droite déjà sanctionnée. Mais retient-on les leçons d'histoire en France, même récentes? Apparemment, les Français joueront encore à leur jeu préféré: l'égocentrisme et la division.

La énième résurrection de de Gaulle (après Asselineau et Dupont-GnanGnan) a une conception bien faible du pouvoir exécutif: "La Nation, c'est l'employeur. Le chef de l'Etat, c'est l'employé. Point." (1) On voit mal "le plus illustre des Français" de 1958 dans ce rôle. Le chef de l'Etat, déjà complètement dépossédé comme le pays qu'il fait mine de gouverner ne serait alors qu'un employé? On mobiliserait des millions de citoyens pour élire un employé? Peut-être le général Tauzin a t-il voulu signifier qu'il faudrait un chef d'Etat plus modestement payé, qui donne lui-même l'exemple? Le fait est que dans les mots, il ne l'a pas dit. C'est le problème de Tauzin: il n'a pas de parole politique. Sa parole n'a pas de portée; il n'en comprend pas lui-même l'existence. Tout le contraire de de Gaulle.

D'un côté, le général dit qu'il y a "urgence", cause de sa candidature et de l'autre côté, c'est un Brassens pépère qui prend la pose sur Facebook, se promenant tranquillement avec sa femme ou fumant la pipe, l'air rieur, portant pull mohair gris campagnard. Au début, il faisait des apparitions face caméra, de son bureau personnel, comme s'il régentait la France déjà. Un peu Kennedy, un peu de Gaulle, le général Tauzin qui veut s'exhiber sur Facebook, n'est pas à la page.

Il prépare actuellement une conférence dans un bled paumé de la Meuse, Culley, le 18 octobre. On lit: "retrouvez-moi à Culley pour un débat sur la ruralité avec Rama Yade" et on voit sur une image de campagne vue d'en haut deux têtes découpées, apparemment réunies. C'est tout ce qu'on sait. A t-il mis Rama Yade l'incolore, la mondialiste Banania dans sa poche, ce qui serait une faute politique assez importante? Ses supporteurs sur Facebook le lui font savoir. Ou sera t-elle une contradictrice dans un débat dont il serait probablement amusant de connaître la profonde expérience de l'ancienne Secrétaire d'Etat sarkozyste, débarquée en France à 11 ans, n'ayant jamais quitté la région parisienne, symbole gadget de la discrimination positive?

Nous ne savons pas même si l'intitulé du débat semble indiquer cette dernière option. Le général Tauzin perd de précieux avantages en ne communiquant pas politiquement. Débattre, donner de l'importance à un clone républicain acquis aux droits de l'Homme, ex-umpéiste, ex-radicale, ex-centriste, consommatrice politique à la grosse tête présente t-il un quelconque intérêt politique? Comment les supporteurs de Tauzin vont-ils accueillir Yade la sarkozyste? Bref, il ne me semble pas que le général Tauzin réfléchisse en politicien.

(1) Extrait vidéo sur Facebook, le 6 octobre

jeudi 29 septembre 2016

Timecop1983



On se rencontrait
Au parc
Et on restait parfois
Jusqu'à la nuit
J'étais à toi
Depuis le début
Tu connaissais le secret
De mon coeur


Parce que tu étais ma
Ma première amourette
Oui, tu étais ma
Ma première amourette

C'est tellement lointain
Il m'arrive d'oublier
A travers le temps
Notre première rencontre
On était des gamins
A l'époque
Quand j'y pense
C'est comme hier

Parce que tu étais ma
Ma première amourette
Oui, tu étais ma
Ma première amourette


My first crush, album Reflections (2015)

mardi 27 septembre 2016

François Mitterrand par Winock




J'ai presque tout lu de Michel Winock. Non content d'être un historien rigoureux, parfois vaincu par l'opacité, la contradiction des faits, le ténébreux réel, il rachète sa naïveté d'homme de gauche par une solide culture politique et l'intérêt qu'il porte, la fascination dirait-on pour ce qu'il rejette a priori: les forces conservatrices et réactionnaires. Le fait le fascine. Et peut-être François Mitterrand dont il n'a pas écrit du tout une biographie amicale l'a t-il fasciné avant tout.

Ce livre est curieux: Winock ne fait pas une biographie fouillée qui a déjà été faite maintes fois. La vie de François Mitterrand est longue, somme de vies différentes, somme de personnages divers, déroutants. On dirait que Winock s'est forcé au jeu parce que Mitterrand est une figure incontournable de la gauche. Peut-être avait-il plus ou moins de répulsion à cette entreprise après avoir traité la vie de Clemenceau ou de Germaine de Staël, où j'ai senti la passion. J'ai plutôt senti la froideur de l'analyste lointain, le désabusement dans ce dernier livre.

François Mitterrand fut-il sincèrement un homme de gauche? N'est-ce pas plutôt Valéry Giscard d'Estaing qui en 1974, a ouvert la voie politiquement parlant, aux éternelles réformes modernes destinées à remiser l'autorité et la nation? Mais cela n'est pas défini par Winock: a t-il défini la gauche? Il est évident que la gauche mendésiste dont il se réclame par ailleurs n'a pas eu vraiment de prolongements historiques après 1955: peut-être Rocard, peut-être Jospin ont-ils eu l'heur de plaire à Michel Winock. Peut-être Michel Onfray correspond-il aujourd'hui à ses aspirations. La "gauche" n'a gagné en 1981 que parce qu'elle s'était tout à fait royalisée dans la personne de Mitterrand. Winock le dit assez: Mitterrand n'a gagné que par esprit stratège. Mutant constamment, Mitterrand s'est nourri de son opposition au régime personnel de 1958: il se nourrit constamment de ce qu'il déteste pour créer un nouveau personnage adapté aux circonstances. En ce sens, Michel Winock n'ose pas le dire mais Mitterrand a été extérieur à la gauche. La "deuxième gauche", c'est la gauche avec du contenu et sans le falbala anti-capitaliste de l'ancien PCF. Le perdant de l'élection de 1981, c'est Pierre-Mendès-France réincarné en Rocard. D'un autre côté, sans Mitterrand, la gauche, oubliée, dénaturée dès sa victoire de 1956 (selon Winock) n'aurait jamais gagné sa place dans ce régime.

A nouveau, la gauche n'a gagné en 2012 que parce qu'elle n'a pas défini de contenu, que parce qu'elle n'a réalisé qu'un exploit artificiel, la "synthèse" de cliques et d'options contradictoires. Ainsi va le régime, sa dure loi des deux tours, thème peu traité dans le livre de Winock. Les hommes sont ce que les événements font d'eux.

Personnellement, je salue l'artiste politique en Mitterrand et je regrette qu'il n'ait pas eu, à l'égal des rois, plus le sens artistique: à part la pyramide de Peï, les autres "grandes" constructions du règne sont assez laides (opéra Bastille, Arche) ou quelconque comme la bibliothèque de Tolbiac. On affuble ces bâtiments de l'épithète de "grand" pour oublier leur banalité dans un univers compris dans les années 1980 débordant de verre et de béton. Il y avait chez Mitterrand toujours quelque chose du techno froid des années 60. A Jacques Chirac qui fut qualifié ainsi dans sa jeunesse politique, on doit une réalisation plus novatrice, relativement plus discrète, le musée du quai Branly.


lundi 5 septembre 2016

La "République" et son idéal négateur




La France est une collection de peuples géographiquement et spirituellement proches: auvergnats, bourguignons, languedociens, provençaux, flamands, alsaciens, bretons, corses... La Monarchie anciennement fit l'essentiel du travail de fédération auquel elle avait adjoint un immense empire maritime réduit à quelques confettis néanmoins fermement arrimés à la France (Martiniquais, Guadeloupéens, Réunionnais).

Le principe monarchique quoique disparu, subsiste dans l'élection du Président au suffrage universel, sorte d'onction démocratique. La Révolution a lancé un nouveau régime, avec un nouveau principe: la liberté. Au nom de la liberté, on eût des guerres nombreuses, des bouleversements, des vies sacrifiées par milliers. Cet idéal, la liberté a d'abord produit, charrié, l'exact contraire de sa prétention: de quoi se demander s'il en valait la peine. Les Vendéens se souviennent qu'on leur a dénié pendant longtemps la liberté religieuse: aux yeux des fanatiques révolutionnaires, ils furent simplement des rebelles, des brigands. La Révolution cachait sous des principes des mots d'ordre de haine abstraite et de destruction, destruction qui a fini par se retourner contre ses auteurs, du reste.

Bon an, mal an, la liberté est restée le principe de la "République", enfin installée en 1870, plutôt en 1879. La liberté contre le principe monarchique qui a produit le régime d'assemblée dont on a expérimenté toute la nocivité et la liberté contre la tradition qui a fini par déraciner la France d'un point de vue spirituel, par l'enlaidir, la polluer sur le plan industriel et technique. Tous les gouvernements de gauche politiquement ont favorisé le modernisme, les transformations industrielles et techniques. Les écolos de gauche qui ne sont que des pantins n'ont probablement jamais réfléchi à ça. Se raccrochant à un sentiment réactionnaire, la Nature mais pas très intelligents, ils n'en sont pas au point de se demander si les sociétés et les peuples, partie de la Nature, ne nécessiteraient pas eux aussi la protection, la bienveillance des hommes. Or, qui défend les animaux dans leur milieu et leur intégrité défend les hommes dans leurs traditions, leur art de vivre.

Aujourd'hui, la "liberté" à gauche consiste a favoriser le retour du religieux: de quoi encore se demander si tous ces bouleversements depuis 1789 ont servi à quelque chose. Le principe monarchique en comparaison, c'est dix siècles depuis les Capétiens, dix siècles avec une seule idée-force: agrandir le domaine et la puissance royale. Manuel Valls, clone républicain en chef (1) s'imaginant que son principal adversaire est N. Sarkozy, rappelle à point nommé que c'est l'essence de la gauche paumée d'être déracinée et de déraciner par l'abstraction: "Les racines, les origines, l'identité de la France, ce sont aussi et peut-être d'abord les Lumières, l'humanisme." On voit que ce n'est pas la rigueur intellectuelle qui l'étouffe: comment une idéologie essentiellement anti-traditionnelle pourrait-elle constituer des racines? Les Lumières seraient donc d'autoriser le mariage entre homosexuels: on entend Barrère, Robespierre ou Brissot se bidonner. Je ne suis pas en train de devenir monarchiste mais face à la déroute des idées, des intentions et des résultats dans le camp progressiste aujourd'hui qui se réclame sans arrêt de la "République" et de ses valeurs creuses et changeantes, je ressens le vide sidéral de mon époque.

Mais de la même manière que les révolutionnaires se dévoraient entre eux à qui serait le plus négateur, le plus novateur, le plus extrémiste, l'idéal républicain a toujours constitué en une surenchère dans l'abstraction et le déracinement: telle est son unité purement négative au-delà de contradictions temporelles incompréhensibles. La société des droits individuels finit en société des communautés opposées, soit l'exact contraire de l'idéal révolutionnaire unitaire.

Le "vivre-ensemble" a remplacé la liberté: notion creuse, naïve, négative, hypocrite, consistant à cacher une situation hors-contrôle, la situation d'un pays dépourvu de souveraineté dans ses actes (2), notion qui cache mal également la traîtrise des élites politiques vis-à-vis du peuple. En 1789, le peuple devenait souverain, "la patrie ou la mort" disait-on; en 2005, son vote référendaire était bafoué par le Président lui-même, qui ne se retirait pas, par le suivant qui trahissait ce vote. Le suivant encore nie totalement qu'il puisse y avoir un peuple sous le vocable de république; c'est pour lui un assemblage hétéroclite dominé par la technique politique. La gauche dominant les mentalités a imposé la rupture d'homogénéité du peuple français par la rupture du pacte de fédération civique qu'elle avait elle-même... entrepris. Quel sens a tout cela?


(1) Le 29 août à Colomiers, Haute-Garonne.
(2) "De même que le redoublement systématique du sujet si cher à notre Président de la république, vous savez: la France, elle estime que, le gouvernement, il fera en sorte que... montre bien l'impuissance du dit sujet à rien entreprendre par lui-même..." Renaud Camus

Les massacres de Machecoul, par François Flameng (XIXe s.)

mercredi 31 août 2016

La républicanisation du FN à l'épreuve de la colère française






La colère, l'exaspération, la rage des Français va augmentant: marre de ces islamistes cachés ou ouverts, marre de ces revendications, provocations tous azimuts en pleine période d'attentats, marre de cet Etat déraciné déracinant la France, marre de cet état de droit, de cette République abstraite bâtie contre les Français qui ne défend que l'étranger, que le clandestin, que l'agresseur, le voleur, le musulman, qui se dit laïc mais qui promeut ouvertement l'islam sans même savoir ce que c'est réellement!

Les attentats vont reprendre et les incidents se multiplier. Un policier agressé à Toulouse par un Abderrahmane Amara, au couteau: sûrement un Français de souche "rageux" et raciste grimé en Arabe. Sont sympas les arabes; les musulmans, c'est la paix, la concorde, quoi. Combien d'attaques depuis Mohamed Merah? On ne les compte plus. Ces attaques ne tombent pas du Ciel. Mais Mélenchon ne veut plus qu'on lui parle de religion; peine perdue, ce sont les immigrés qu'il a tant chéris (à la place de la liberté) qui lui feront sonner sans cesse les cloches de l'islam combattant aux oreilles. Combien d'actes de délinquance depuis des décennies, systématiquement camouflés par des médias complaisants? Des noms tus ou même remplacés par des Eric, des Michel: depuis des décennies, la propagande et l'ignominie médiatiques veut la mort du peuple de France. Selon Azouz Begag, il y aurait 15 à 20 millions de Musulmans en France, avec un grand M: pas des musulmans au sens religieux (petit m) mais au sens ethnico-confessionnel; des "Arabes" pour les Français. 100 000 musulmans en France ne pourraient pas se regrouper, se compter et composer une force religieuse: on pourrait alors parler d'islam de France. Avec 20 millions de Musulmans, ils sont suffisamment concentrés par endroits qu'ils sortent naturellement du cadre français. Ceux de la troisième génération, qui ont gardé leurs prénoms arabes ne sont pas Français mais francisés et cèdent à la pression communautaire, se définissant avant tout par la religion, et même comme des franco-musulmans! La situation algérienne de 1961 a été importée en France, à fronts renversés: Musulmans et Européens se sépareront fatalement.

Il n'y a pas de différence pour les Musulmans entre la religion et la société, donc pas de société civile, politique, au sens où nous l'avons bâtie en Europe. Ces gauchistes paumés qui ne comprennent pas pourquoi avant, c'était bien entre Français et Arabes, à l'époque où il n'y avait pas de revendications communautaires n'ont pas le sens du temps et du changement. "Tout change" disait Héraclite. A force de grossir le flux des immigrés, eh bien les immigrés deviennent la population majoritaire dans certains endroits et se mettent à revendiquer, à rejeter la société qui les a si bien accueillis, à se replier sur eux-mêmes. Mais non: ce sont les extrémistes de droite, les racistes qui se replient sur eux-mêmes, c'est bien connu.

C'est désormais une question de vie ou de mort. N'acceptez plus les voilées ou les barbus dans vos établissements, je le comprends et je le soutiens! Refusez l'islam, religion de mort, religion d'arriérés et de débiles: la musique vous transformera en singes ou en porcs laisse t-on dire à l'imam de Brest à des petits enfants. Imam et Brest: deux mots qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

Le FN met la pédale douce sur l'islamisation du pays et l'invasion migratoire: c'est un tort. Bientôt, il y aura des incidents sans nombre entre Français et Musulmans, les deux n'étant pas compatibles. Bientôt, les Français exaspérés ne comprendront pas l'attitude prudente du FN qui dit: "On ne peut que désapprouver l'attitude de ce professionnel" (Wallerand de Saint-Just) ou que le comportement du restaurateur de Tremblay-en-France (!) n'est pas normal (Philippot). Sont-ils sourds et aveugles eux aussi? Tous deux dans leurs interventions, ajoutent qu'il est nécessaire d'étendre le champ de la loi de 2004, donc d'interdire le voile. Que disent-ils finalement? Rien de clair. "On est chez nous" clamait pourtant une affiche du FNJ. Le FN a une carte à jouer mais s'il poursuit sa "républicanisation" et sa soumission à un état de droit qui est sans principe et dans les mains des islamo-gauchistes, il perdra de facto le soutien de ceux qui ont décidé coûte que coûte de résister.

Scènes de l'islamisation tranquillou à Blois et à Chamonix - les islamo-gauchistes de Douarnenez, affublés de fichus et sortis d'un festival de cinéma probablement subventionné, donnent l'exemple de la soumission (ce qui est le moins pour Allah).

mercredi 24 août 2016

Le burkini, instrument de la guerre colonialiste



A ce jour, 26 communes ont pris un arrêté anti-burkini avec un contenu parfois aussi tordu que celui de Nice: accès interdit " à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et la laïcité et respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades." Le mot burkini n'apparaît pas. S'il fallait arrêter les baigneuses en bikini jugé peu correct, ça ferait du monde! Enfin l'association "bonnes moeurs et laïcité" est plus que douteuse. Ce n'est pas la laïcité qui est attaquée, c'est la France. Tous ces singes républicains, à commencer par Estrosi et son apanage de prostituées socialistes, ont mis la France en danger. Ce ne sont pas eux qui conduiront la vraie guerre, en nommant les choses, en visant l'ennemi, en sachant ce que l'on veut défendre.

Bref: je me réjouis que le nombre de communes soit grandissant. Je me réjouis de constater enfin une réaction des pouvoirs publics face à l'islamisation forcée de notre pays, favorisée par... ces mêmes pouvoirs publics depuis longtemps du reste. Mais ça ne suffit pas.

Ces baigneuses effrontées qui osent, à Nice (16 de verbalisées) parader dans leurs costumes islamistes sont justement l'avant-garde de la société musulmane de demain, tout comme les voilées intégrales se baladant à Saint-Denis, Aubervilliers. On les célébrerait comme des pionnières et c'est justement ce qu'elles doivent se dire entre elles. Elles osent tout, sans honte et sans décence car elles sont fanatisées. Elles approuvent par leur comportement tous les morts des attentats islamistes; il faut donc les considérer comme faisant probablement partie des réseaux terroristes. Nous sommes en guerre et nous devons réagir par la guerre, non par la mollesse, la "laïcité" ou la tolérance matérialiste. Il ne faut rien attendre non plus de la "communauté musulmane" qui n'a rien fait, un mois après l'attentat de Nice, pour endiguer le phénomène; elle est, par ses représentants louvoyants et victimaires, l'alliée objectif du terrorisme.

Ces baigneuses militantes devraient être arrêtées et placées en garde à vue au moins 48 heures, interrogées pour savoir quels sont leurs liens avec le terrorisme pendant que leurs appartements seraient fouillés, leurs proches interpellés, interrogés également. En ne les arrêtant pas, ne les confrontant pas, la France perd actuellement de précieux renseignements qui dorment dans leurs appartements, leurs ordinateurs, leurs portables, leurs papiers. Il n'y a aucune raison logique de penser que ces femmes ne sont pas en contact les unes avec les autres d'une part, ne promeuvent pas la société islamique dans la rue ou la plage sans lien avec le terrorisme d'autre part.

Une fois interrogés, ces femmes, leurs proches n'ont rien à faire en France où ensemble, ils ne veulent pas s'assimiler. Qu'ils soient renvoyés sans possibilité de retour. Ce ne sont pas seulement les burkinis qu'il faut pourchasser mais toutes les voilées intégrales, les barbus, les porteurs de djellabas et de babouches qui se croient chez eux, au bled, en pleine ville française. Tous ne sont pas détenteurs de renseignements précieux mais tous sont des déracinés un peu, beaucoup ou passionnément fanatisés par l'islam. Ils n'ont rien à faire en France. Tous ces vêtements islamistes doivent être également interdits à la vente. C'est comme ça que l'on gagne une guerre, pas en pontifiant et attendant la prochaine catastrophe!

Sans surprise, l'islamo-collabo Besancenot crie à l'islamophobie.

dimanche 21 août 2016

Le colonialisme mental des gens de gauche


Pourquoi les cons de gauche veulent absolument je ne dis pas franciser, mais républicaniser des populations étrangères qui au mieux, deviendront des clones républicains, esclaves déracinés employés sur le marché libéral mondialisé que la gauche promeut, au pire, la racaille que l'on connaît? Parce qu'ils sont colonialistes. C'est tout bête!

Vaut-il mieux d'ailleurs devenir un clone républicain déraciné qu'une racaille? Ca se discute. Quelle est la différence entre la gauche socialiste d'Etat, au pouvoir en 1956 avec Guy Mollet, Bourgès-Maunoury, Gaillard, Pflimlin, P. Commin Secrétaire général de la SFIO, et la gauche socialiste d'Etat au pouvoir en 2012: Hollande, Ayrault, Valls, Cambadélis Premier secrétaire du Ps? Aucune: ce sont tous des colonialistes dans la pure tradition déracinante républicaine.

1956: la colonisation se fait à l'extérieur et de façon à déraciner spirituellement des populations majoritaires. Les petits Musulmans d'Algérie mais aussi les petits Noirs d'Afrique, jusqu'à la liquidation de l'empire colonial (1954-1962) apprennent, quand ils vont à l'école, qu'ils sont Français et que leurs ancêtres étaient Gaulois, même s'ils n'ont pas la citoyenneté française, du reste. Les connauds gauchistes d'aujourd'hui qui trouvent cela rétrospectivement scandaleux et absurde oublient simplement que cette façon de coloniser les âmes et les esprits remontait aux lois scolaires de Jules Ferry (1881-82) et à sa politique coloniale (Tonkin et Annam essentiellement, 1883-85). Les républicains n'ont pas inventé l'empire africain (Algérie, 1830, monarchie louis-philippienne) mais ils ont inventé l'armature idéologique de cette colonisation, particulièrement Jules Ferry dans son discours sur les "races inférieures" (sept. 1885). Ils ont aussi poussé à bout la colonisation africaine (Brazza sur l'Ogoué: 1876-80, Tunisie: 1881, prise de Ségou dans le bassin du Niger: 1890, Madagascar: 1896). De la "gauche républicaine" de Jules Ferry au parti socialiste de François Hollande qui avait rendu hommage au premier, on s'en souvient, il y a une belle continuité colonialiste.

En termes de territoires et d'étendue, les républicains ont fait beaucoup plus fort que la monarchie (Inde, Nouvelle-France) mais la différence essentielle, c'est que la monarchie (y compris l'Algérie) ne cherchait pas à coloniser les populations locales mais à coloniser le territoire plutôt (avec l'insuccès que l'on sait). La République, elle, toute vibrante d'abstraction lumineuse, a voulu coloniser les âmes des autochtones, non seulement les catholiciser (les Noirs ou les Océaniens) mais aussi leur faire croire qu'ils étaient de bons Français par la magie de l'Enseignement libéral. Sans envoyer de colons ou si peu, la République a cru pouvoir coloniser des populations qui n'avaient aucun lien spirituel ou matériel avec la France.

Là est la racine de la colonisation à l'envers que nous vivons en France actuelle. 2012: la colonisation se fait à l'intérieur et toujours de façon à déraciner spirituellement et matériellement des populations étrangères grandissantes. Le ressort de cette immigration subie est la culpabilisation. Après l'échec d'une assimilation abstraite à l'extérieur vient l'échec d'une l'assimilation affective à l'intérieur. L'Enseignement français est pétri de cette culpabilisation. Les gens de gauche, notamment les profs sont là pour culpabiliser les petits Français d'une colonisation qui, si elle avait réussi ne ferait pas d'histoire (les Américains reprochent-ils aux Anglais de les avoir colonisés?), et forcer des enfants d'étrangers en masse à faire partie d'une république abstraite, d'autant plus abstraite qu'ils ne sont même plus au pays! Les Français sont dépossédés de leur culture, les étrangers considérés comme des réceptacles vides. La colonisation mentale de la république continue, avec un double désastre cette fois: dépossession spirituelle et territoriale des Français, double déracinement des immigrés.

La France: un conglomérat de populations géographiquement proches.


mardi 26 juillet 2016

Vers l'éclatement de la France ou... le salut par la dictature



Je ne vais pas répéter pour la énième fois ce que toute la "fachosphère" du ouèbe relate à l'appui des faits: la France s'enfonce un peu plus chaque jour, comme l'Allemagne d'ailleurs, dans une guerre civile inter-communautaire dans laquelle le sentiment national aura disparu. Ceux qui sont sensés faire vivre ce sentiment national sont des traîtres, des inconscients, des incompétents etc. La France du "vivre-ensemble" n'a jamais existé; c'est un fantasme de gauchiste mondialiste. La France de demain, c'est-à-dire prochainement sera découpée en trois ou quatre parties voire plus, opposées, antagonistes, irréconciliables: une partie musulmane modérée, une partie musulmane djihadiste (région parisienne?), une partie chrétienne combattante, comme au Liban, une partie "chrétienne laïque" genre démocrate-chrétien, de l'eau tiède sous influence califaire, une partie jacobine belliqueuse. Aucun de ces royaumes pendant longtemps ne sera en mesure de refaire l'unité. Paris ne sera plus la capitale de la France mais comme aux temps mérovingiens, une capitale parmi d'autres. La dernière fois que la France a été découpée (en deux) n'était pas si loin: 1940-1944.

Je ne vais pas répéter encore et encore que tous les responsables de la situation sont en place et que d'eux, il n'y a rien à attendre sinon leur châtiment qui viendra dans la tourmente. Il y aura des centaines de morts ou des milliers, des dizaines de monuments anciens détruits par les fanatiques musulmans. La mort deviendra quotidienne; on ne fera plus attention aux attentats, explosions, représailles et guérillas; situation qu'ont connu Liban, Yougoslavie, Algérie, Irak, Afghanistan, Syrie. Le jeu est fait: nous subissons le solde de quarante ans de décadence politique et sociale, permise et souhaitée, de féminisation, d'arabisation et d'islamisation, de déracinement idéologique, de perte de contrôle politique et de veulerie consumériste.

Ce n'est pas la veule social-démocratie encore appelée Cinquième république qui peut sauver le peuple et son unité. Ce ne sont pas les candidats innombrables à la présidentielle, signe de la vacuité de la charge: le prochain président serait également un incapable comme l'actuel car il n'y a pas aujourd'hui, dans les institutions françaises ligotées par l'UE, le moyen de fonctionner comme un pays souverain.

Dans les moments de grand danger, avant même que la catastrophe n'advienne (1815), la France a combattu victorieusement ses ennemis par la dictature: la Terreur et Napoléon 1er. Oh, je n'aime pas tellement la Terreur mais sur le plan de la mobilisation nationale, elle fut efficace; tous les ennemis de l'époque (Anglais, Hollandais, Prussiens, Autrichiens, Sardes, Espagnols), présents à toutes les frontières furent vaincus par la galvanisation patriotique.

En plus de toutes les mesures techniques préconisées depuis quelques temps ou même depuis longtemps et qui permettraient à la France de faire le choix d'une immigration raisonnable et sous contrôle, c'est un véritable électrochoc patriotique dont le pays a besoin s'il ne veut pas sombrer dans la partition et les guerres féodales. Le pays à nouveau doit être galvanisé, pendant qu'il est encore temps, régénéré, renationalisé en quelque sorte. Et seul un gouvernement de combat, un gouvernement de patriotes et de guerre en est capable; pas évidemment ce gouvernement de minables, de dhimmis, de traîtres inconscients et d'universalistes veules.

Terroriser les terroristes.

lundi 18 juillet 2016

Pourquoi n'y a t-il pas eu de motion de censure?




La Cinquième république n'en finit pas de se désintégrer, rongée par la même mentalité "politicarde" qui avait eu raison des régimes parlementaires précédents. François Hollande représente un Président du Conseil, sans envergure, sans ambition pour son pays, du type Camille Chautemps: "On ne va pas envahir la Rhénanie à deux mois des élections!", avait dit celui-ci en 1936. (1)

La classe politique est incapable de se renouveler; comme en 1938-40, les Français voulaient des vacances et ne voulaient pas se battre, la classe politique était divisée et impuissante face au danger hitlérien. Rebelote en 1956-58; les Français voulaient à nouveau des vacances (troisième semaine de congés payés due au gouvernement du Front républicain de février 1956); les politiciens, à nouveau, bataillaient pour des places et des combines, pas pour le pays: on pacifiait l'Algérie comme une mesure de police et on n'avait aucune solution d'avenir.

Les Français n'affrontent pas les problèmes du jour: ils préfèrent ne pas les voir. C'était il y a 10 ans qu'il fallait prendre à bras le corps les deux gros problèmes qu'affronte frontalement la France aujourd'hui: l'immigration de masse inassimilée et la perte de souveraineté au profit d'une entité administrative soumise à des intérêts privés. Il est trop tard maintenant. L'Union européenne ne peut plus être sauvée; soumise à des crises à répétition, elle est détestée par l'ensemble des populations européennes: beau résultat de politiciens qui n'ont pas arrêté de bassiner le peuple avec une "autre Europe"; en France, on aime rêver, encore une fois, jusqu'à la note, l'addition.

Nous sommes en pleine guerre désormais: inutile de le nier. Plus de 8000 radicalisés sont capables de tuer en France et on les a laissés s'entraîner dans des zones de guerre, on ne les pas bloqués non plus aux frontières; c'est contraire aux dogmes européens: capitaux libres, hommes libres! Le multiculturalisme, là aussi asséné comme un dogme inévitable par tous nos politiciens inféodés à l'idéologie mondialiste, en France comme en Allemagne, produit une somme de violence extraordinaire. Un seul type apparemment, a réussi à tuer plus de 80 personnes, dont beaucoup d'enfants, le soir du 14 juillet à Nice: multipliez 8000 par 80 et vous aurez ce qui nous attend, ce qu'ils souhaitent et ce qui correspond à une bonne guerre civile: le résultat de 40 ans de laxisme judiciaire, d'immigration de remplacement, de haine anti-patriotique à travers les médias. L'islam n'est pas compatible avec la France; il y a désormais une guerre de "civilisations", même si nous ne l'avons pas voulue: oh non pas une belle civilisation contre une autre belle civilisation, comme au moyen-âge: une civilisation vieille et impotente d'un côté, décadente, la civilisation chrétienne devenue laïque et qui se renie, se flagelle d'exister et une civilisation jeune et arriérée de l'autre, se réveillant par le fanatisme et la solidarité victimaire d'une soixantaine d'années d'humiliation, de marginalisation, depuis la fin de l'empire ottoman.

"Notre" classe politique est incapable de redresser la situation; ils n'ont même pas été capables de faire tomber le gouvernement le 12 mai et le 5 juillet alors que c'était numériquement possible. La gauche ultra-bidon et ultra-sectaire des "frondeurs" avait refusé de s'associer à la motion de la "droite" du mois de mai alors que 246 députés de "l'opposition" l'ont votée. Echaudée, la "droite" cette fois n'a pas suivi le 5 juillet les 56 mêmes frondeurs de "gauche" qui tout aussi bidons et sectaires voulaient simplement se compter. La droite au pouvoir serait tout aussi incapable de redresser la situation, due en bonne partie à Nicolas Sarkozy. Ces frondeurs sont des minables mais la droite qui eût dû jouer son rôle, comme le rappelait Dupont-Aignan, a préféré regarder le foute et infliger aux Français neuf mois supplémentaires de débâcle hollandaise. Quelle différence avec Camille Chautemps?

(1) Cité par Adrien Abauzit. Camille Chautemps, type du radical passe-partout, était sénateur et ministre des Travaux publics lors de la remilitarisation par Hitler de la Rhénanie (7 mars 1936).

Un homme au-dessus des partis, des querelles de boutiques : Le Président de Henri Verneuil, 1961. Mais ça n'existe pas dans la "République française" et ses "valeurs".

jeudi 30 juin 2016

Stop à la dispersion des voix souverainistes!


L'islamisation de la France se poursuit à découvert, terreau de l'islamisme, du salafisme, enfin de tout ce qu'on voudra qui n'est pas français pour un sou. Le FN qui a naguère dénoncé cette islamisation, avec Le Pen père, a baissé d'un ton; c'est l'économie qui compte car c'est Philippot avec ses petites troupes roses bien "républicaines" qui règnent au FN.

Mais peu importe: seul le FN est en mesure de battre le président socialiste au premier tour; seul le FN est en mesure de donner encore un peu de sens à la démocratie française, vite pervertie par le deuxième tour.

Si chacun se laisse aller à des critiques assassines, comme il est de tradition en France, alors il n'y a aucune chance que l'opposition au système mondialiste obtienne le pouvoir ou ébranle même ce système. Il y en a beaucoup qui ne comprendront jamais la différence entre un parti de masse (le FN, par exemple), avec tous ses défauts, ses imperfections et des particules, qui eux, avec rien, prétendent faire mieux, exigent l'impossible, prétendent représenter absolument la vérité, entraînée par une personnalité égocentrique à leur tête.

Ceux qui voteront l'année prochaine pour Dupont-Aignan ou Asselineau se tromperont lourdement et porteront une responsabilité dans la défaite historique du peuple français face aux élites mondialisées. Dès le premier tour, à cause de ces votes, il manquera 3 à 4% de voix souverainistes à Marine Le Pen pour être le candidat le mieux placé, créer ainsi une dynamique de second tour et peut-être emporter la présidentielle. Cette dynamique entraînerait de nombreux électeurs de droite classique qui auraient vu leur candidat battu par Marine Le Pen comme le candidat de gauche, à voter pour elle. Un match véritable en effet serait un match Le Pen-Mélenchon: deux anti-mondialistes qui au second tour retrouveraient des réflexes droitier pour l'une, jacobin pour l'autre. Mélenchon ne veut plus "faire fonctionner à plein la machine à fabriquer des Français" comme il le disait face à Zemmour mais empêcher par la refonte de la politique extérieure qu'une nuée fatale de migrants s'abatte sur la France. Les migrants et les Français restent égaux selon lui face au capitalisme mondialisé mais ils sont tout de même différents: c'est le peuple français qui accueille les migrants, pas l'inverse. Ce qui est normalement possible et souhaitable pour Mélenchon ne l'est plus en temps de crise: on doit d'abord penser au peuple. Mélenchon retrouve donc un véritable accent populaire...oserais-je dire: un accent de gauche? Le mot et le peuple ont été tellement trahis et prostitués par la gauche socialiste au pouvoir. Comme si le mot "socialiste" signifiait encore quelque chose! N'est-ce pas enfin ce que tous les souverainistes veulent: que les candidats du peuple et de la nation s'affrontent sainement sous les yeux de la caste mondialiste déconfite?

Le FN est souverainiste et anti-immigrationniste: c'est l'essentiel. L'accent est mis sur la nation, la cohésion historique et sociologique du pays. Mélenchon de son côté, retrouve timidement la voie du peuple patriote, celui de 1792. Je sais bien la dérive gauchisante du FN mais comme je le dis: si la caste oligarchique était battue dès le premier tour, Mélenchon comme Le Pen se repositionneraient pour le deuxième tour, l'un comme patriote de gauche anti-capitalisme mondialisé, l'autre comme patriote de droite anti-islamisation. Le Pen aurait alors un besoin urgent de réunir les voix de la droite molle déconfite, la base populaire des Républicains. L'essentiel est de vaincre les forces anti-patriotiques, les forces oligarchiques. Le reste, c'est du pipi de chat. Il n'y aura pas d'autre occasion que celle de 2017: la France s'avachira complètement dans le mondialisme et l'Union européenne des banques et des capitaux ou elle retrouvera une forme de souveraineté et d'intérêt pour son peuple ou son destin. Sioniste ou pas sioniste le Fn, islamophobe ou pas, russophile ou pas: ça n'a aucun intérêt. Engagé dans le système médiatique, corrompu: quel est le parti qui peut prétendre rassembler les masses sans les médias? Quel est le parti dépourvu de tout corrompu? Il ne faut pas s'arrêter à ces bricoles de gamins sur internet.

Asselineau n'a aucune chance d'y arriver; pas plus Dupont-Gnangnan (1,79% en 2012); ils mentent en prétendant le contraire, en se prenant pour la réincarnation de de Gaulle. Asselineau a peut-être raison ici ou là, intellectuellement mais on n'a jamais raison absolument en politique. Qu'il se rende utile en rejoignant le FN, en gardant sa personnalité, en appuyant une sortie de l'Union européenne par exemple, sans référendum. La rupture de Dupont-Gnangnan d'avec l'UMP date de septembre 2007 alors qu'il a soutenu l'élection de Nicolas Sarkozy, comme Mélenchon a soutenu l'élection de Fr. Hollande; dans les deux cas, la politique suivie par ces commis du mondialisme était prévisible, l'a été par des personnalités sans doute exceptionnelles. Ces nouveaux anti-mondialistes patriotes auparavant libéraux ou libertaires sont des retardataires, des lents, des paresseux et/ou des prétentieux bouffis d'orgueil qui ont découvert comme l'or, qui la patrie, qui l'histoire en marche ou la vérité théogonique concernant l'Union européenne. Je n'ai voté FN qu'à partir de 2012 mais je reconnais bien volontiers que je n'ai pas inventé les thèmes que désormais je défends; d'autres l'ont fait longtemps, avec constance: Le Pen père, Marie-France Garaud, G. Marchais, de Lesquen, Seguin, Chevènement, Soral, de Villiers, et encore d'autres. J'ai une dette envers ces gens. Marine Le Pen est imparfaite; personnellement, j'aurais préféré un homme à la tête du Fn; celle-ci n'est pas le "fils de son père" mais il faut faire avec... l'échéance arrive à grands pas et il n'y en aura pas d'autre.

Il ne suffit pas d'évoluer ou de découvrir une vérité historique ou sociologique en politique mais bien de mettre son action au service d'une cause collective, d'une cause qui dépasse sa propre individualité.

Le 25 août 1944: une belle journée...

vendredi 24 juin 2016

La fin programmée de l'Europe bureaucratique


L'Union soviétique de l'Ouest est ébranlée: les Britanniques ont voté à près de 52% hier pour la sortie pure et simple de cette Union qui ne les concernait d'ailleurs qu'assez peu puisque la Grande-Bretagne, "élève" de l'Europe depuis 1973, n'avait pris de cette union uniquement que ce qui l'avantageait: à croire que même ça, ça n'allait plus.

La Grande-Bretagne n'avait et n'a aucune pièce d'euro et contrôle en principe et en fait ses frontières d'où Calais, du reste. Ce coup de tonnerre, qui laisse désemparés les journalistes, uniquement inquiets de la baisse momentanée des marchés financiers, est bien le signe que l'Europe insupportable, la nouvelle Dictature de la Technocratie de l'Ouest, qui a quelque lien de parenté avec la vieille technocratie jacobine française, comme le fait remarquer Boris Le Lay sur Facebook, est en perte de vitesse, est en train de clamser plus simplement. Et comme des millions de gens, je fêterai ça!

Mais cette Europe n'était évidemment pas la seule voie de coopération entre les différentes nations européennes.

On a vu comment Shengen s'était effiloché depuis l'année dernière: il suffisait aux Etats de reprendre leurs prérogatives et cela a pu se faire rapidement. Idem pour tous les dossiers européens: il suffirait que les Etats d'Europe reprennent leurs délégations de pouvoir pour s'occuper enfin de leurs affaires les plus pressantes, avec de meilleurs résultats.

La France n'a pas besoin de Shengen mais elle a peut-être avantage à conserver l'euro par contre, en ce qui concerne les échanges intérieurs à cette Union chancelante. Elle retrouverait l'usage de sa monnaie pour les échanges extérieurs à l'Union; encore faudrait-il qu'elle plaide pour une Europe commune rétrécie aux Etats fondateurs plus l'Autriche et la Slovénie, soit grosso modo le territoire des empires carolingien et napoléonien.

Ces Etats centraux de l'Europe ont probablement des bases communes, des règles à partager pour un mieux-disant économique et social. Plus besoin d'Europe bureaucratique ou d'Europe "puissance": l'économie à ce niveau doit être gérée par les chefs d'Etat et de gouvernement (à la majorité démocratique), pas par des bureaux autonomes et irresponsables; exit la Commission, le Conseil européen, les différentes Cours européennes tant détestés, avec justesse d'ailleurs.

Soit l'Europe bureaucratique disparaît complètement et se mettrait alors en place "l'Europe à la carte" comme on dit, ce qu'avait pratiqué la Grande-Bretagne; soit ce qui est mon sentiment, faudrait-il garder entre les Etats centraux d'Europe occidentale (excepté la Suisse) des liens économiques et sociaux basés sur des traditions communes et le respect du vote démocratique; donc pas de gouvernement autonome européen sans responsabilité mais un territoire commun riche de possibilités, un cadre naturel dans lequel évolueraient les différentes démocraties européennes réconciliées.


dimanche 1 mai 2016

Le nationalisme n'est pas l'extrême-droite



La dérive philippote (?) du Fn est à la fois consternante et payante: le parti se gauchise de plus en plus, sur le plan économique et social, et forcément, élargit son électorat.

De quoi se demander si depuis la chute de la monarchie, la France s'est-elle bien choisi librement un gouvernement de droite? Sans doute pas; le peuple français, foncièrement anarchique, foncièrement rêveur, brouillon, ingénieux et individualiste est foncièrement "de gauche". Mais cette gauche est une gauche introuvable, sans cesse brisée par des courants contraires et ramenée à la réalité difficile.

Philippot n'est pas le seul responsable de la dérive gauchiste du Fn; c'est Jean-Marie Le Pen qui l'avait initiée sous l'influence il est vrai, d'un certain Alain Soral (discours de Valmy, 2006). Il est indéniable qu'il y ait des tendances socialisantes chez le "nationaliste" Jean-Marie Le Pen. Se définir en dehors du jeu politique traditionnel vaut fatalement acceptation de certaines des idées des uns et des autres. Or l'ambition du Fn ne peut pas se résumer à incarner le nouveau Parti socialiste.

Ce parti qualifié abusivement "d'extrême-droite" n'est même pas de droite, selon quelques fondamentaux axiologiques! La peine de mort: le Fn au pouvoir déciderait d'organiser un référendum sur le sujet. Et pourquoi donc? Quelle perte de temps. Fr. Mitterrand n'a pas organisé de référendum pour l'abolir. Ce que le programme contient, le Fn au pouvoir doit l'accomplir et ne pas demander sans cesse son avis au peuple. Il y a d'ailleurs au Fn et dans la personne même de Marine Le Pen une dérive démocratique, une façon trop démocratique façon démocratie d'opinion de perdre son temps, de bien demander à tout le monde son avis et finalement de se retrouver comme Sarkozy ou Hollande, dans la situation de rois fainéants, communicateurs sans pouvoir ni autorité. Philippot a t-il accentué cette démocratisation verbale? Probablement: le techno bavard sans ancrage local est à l'aise dans cette démocratie d'opinion.

Mais les choses ne sont pas simples. Ainsi, j'approuve la marginalisation de Jean-Marie Le Pen non parce qu'elle est souhaitable mais parce qu'elle est nécessaire; Jean-Marie Le Pen incarne le parti d'avant qui n'a jamais voulu gagner. La rupture fille-père est certes difficile voire impossible et un homme devait s'interposer entre les deux. Je reproche même à Philippot de n'avoir pas été plus pugnace vis-à-vis de Le Pen père, de ne pas avoir pris plus d'aisance à ce moment-là, ne serait-ce que pour écraser ce qui reste d'antisémitisme, d'anti-franc-maçonnerie au Front national, ce qui reste du vieux parti d'extrême-droite.

Le nationalisme n'est pas l'extrême-droite. Plus vite le parti se débarrassera de sa vieille garde et de ses ringards tentés par la provoque antisémite et la répétition systématique des vieux slogans débiles attachés à l'extrême-droite française, plus vite le ressort du nationalisme nouveau style émergera, avec ses jeunes, avec son irrésistible ascension électorale, avec le rassemblement de couches de population diverses: prolos anciennement communistes ou socialistes, artisans et commerçants droitiers, bobos séduits par le souverainisme, dégoûtés en tous cas par le vide intellectuel et caractériel à gauche comme à droite. On peut même compter sur les "musulmans patriotes" dégrossis par A. Soral, suffisamment intelligents cependant pour ne pas continuer à suivre cette voie antisémite parano. A ce prix-là, le Fn peut être un parti de gouvernement.

Le nationalisme est quelque chose de nouveau; ça n'est pas la vieille extrême-droite décadentaire et antisémite. Philippot l'incarne en partie mais il vire trop à gauche; l'étatisme n'est pas la panacée dans un pays qui a appris en partie un libéralisme d'importation, qui doit désormais trouver ses propres marques libérales alors même que le Front national a viré... "anti-capitaliste". Les jeunes sont habitués pour une part à ce libéralisme; le Fn ne doit pas leur proposer comme seul horizon le fonctionnariat. La mue de l'Etat doit s'accentuer: on a dégraissé là où il ne fallait pas dégraisser, dans les ministères régaliens. On n'a jamais touché au gros des fonctionnaires mobilisables syndicalement. Dans le programme du Fn, daté, même pas actualisé, anti-sarkozyste à l'excès, la RGPP est fustigée alors qu'elle serait le minimum de toute politique raisonnable. C'est pendant cinq ans qu'il ne faudrait même plus embaucher un seul fonctionnaire, tout en dégraissant et reprenant en main les échelons locaux. Le Pen père est d'ailleurs lui-même responsable de cette dérive "anti-capitaliste" du Fn qui le place désormais trop à gauche.

Cette démagogie du Fn, aussi bien sur les sujets de société les plus importants (peine de mort, avortement, mariage homosexuel) que sur le programme économique ne lui assurerait qu'un électorat volatil dont il a l'habitude par ailleurs. Economiquement, le Fn doit se souvenir de ses origines libérales, être audacieux dans un pays et un paysage frileux; culturellement, il doit pallier à la lâcheté nationale de la droite, à la trahison populaire de la gauche; être plus offensif concernant l'islamisation, s'approprier le vieux rêve républicain d'unité et de fraternité en l'enracinant, le nationalisant complètement.

La rue Montorgueil pavoisée, 1878 par Cl. Monet

vendredi 8 avril 2016

L'islamisation à brève échéance


Le Fn devrait être beaucoup plus radical dans la campagne qui vient concernant l'islamisation et même l'islam. Il ne doit pas se disperser dans des problèmes secondaires et ridicules alors même que la civilisation française est en jeu: la question culturelle est aujourd'hui centrale, cruciale. Ce ne sont pas seulement les mosquées salafistes qu'il faut fermer mais c'est toute mosquée dont il faudrait geler la construction jusqu'à nouvel ordre. Il faudrait empêcher maintenant la propagation de l'islam dans les petites villes, la propagation de ses revendications, de ses bâtiments qui va de pair avec l'afflux constant de nouvelles populations; donc arrêter aussi, évidemment, l'immigration musulmane, ne pas hésiter à préférer d'ailleurs des chrétiens aux musulmans dans une immigration choisie, dans une immigration au service de la France et non pas au service des étrangers nantis au préalable de leurs "droits de l'homme".

Au rythme actuel, d'ici à quelques années seulement, il ne sera plus possible de faire machine arrière et la population française sera bel et bien conquise par de nouveaux envahisseurs, plus forts, fanatiques et déterminés. L'histoire de ce territoire européen central en est pleine de ces invasions. Seulement, elles avaient fini par se tarir au Xe siècle (les Vikings) pour laisser justement la place à la magnifique civilisation française, développée à partir de ce petit bout, Francia occidentalis de l'empire carolingien.

Dix siècles de stabilité humaine et culturelle avaient suivi contredisant les promoteurs de l'immigration à tout prix qui ne veulent voir dans la France qu'un brassage permanent de populations et un pays naturellement déterminé à se laisser envahir (pour son bien); tout au contraire, la France n'a dû sa prospérité immense et durable qu'à la stabilisation de sa population, qu'à l'acharnement qu'avaient mis au cours des siècles les divers souverains à trouver, tracer et protéger les limites de ce petit royaume. La civilisation française s'est épanouie parce qu'elle était stable avant tout, parce que sa population ne bougeait pas, ne voyageait pas, parce qu'il n'y avait plus d'envahisseurs.

Cette stabilité n'est plus. Envahie trois fois par les Allemands unis, défaite, humiliée, sortie de l'histoire d'un coup peut-être en 1940, la France est depuis entrée dans un nouveau cycle d'invasions et d'instabilité. Après les Allemands, ce furent les Américains: l'invasion fut plus forte et plus durable, culturellement s'entend. Depuis les années 1970, croyant entrer dans l'ère moderne de la libération des moeurs, la France se trouve à la fois privée d'une natalité propre et envahie peu à peu, de manière légale par des populations étrangères, musulmanes en majorité: c'est l'invasion finale, le coup de grâce, celle qui devrait remplacer les chefs, non pas que ceux-ci d'ailleurs soient tellement français... ce cycle doit trouver une fin logique: ce sera soit la réaction violente de la population autochtone, se débarrassant autant des chefs dégénérés qu'elle a que des étrangers entrant facilement et formant des ghettos ethniques, soit la subversion musulmane, à coup d'attentats incessants, de prise de risque accrue de la part des nouveaux chefs, de revendications agressives jouant sans cesse des faiblesses de l'hôte.

vendredi 5 février 2016

L'Etrange Monsieur Dring (6)


Après diverses péripéties lui ayant au total coûté trois jours et un retour forcé à l'hôpital, en réanimation, Monsieur Dring se trouva enfin à bord d'un appareil à destination de Paris. Encore convalescent, Monsieur Dring, sur les instances de son Directeur, Ari Katahané, était accompagné, bien forcé, par une infirmière du doux nom de Betty.

-Je vous accorde une semaine pour vous reposer, avait dit le Directeur.

Monsieur Dring n'avait pas dit grand chose le long du trajet en taxi jusqu'à l'aéroport, ni même jusqu'à l'embarquement. Il se contentait de répondre brièvement, un peu dégoûté, à son infirmière. Ils prirent place à l'avant de l'appareil, en classe affaires. Une fois installé, Monsieur Dring allongea ses jambes et ouvrit le vieux magazine qu'il avait réussi à dégoter chez un libraire de ses connaissances: La Haine, titrait alors le Nouvel Observateur. On y voyait en couverture les trois photos noir & blanc côte à côte d'Alain Soral, de Dieudonné et d'Eric Zemmour.
-Cet Alain Soral m'a l'air sympathique laissa t-il siffler. Dieudonné, je ne connais... il se rendit compte alors que Betty l'écoutait et redevint silencieux.

Une hôtesse de l'air un peu farfelue passait dans le couloir et demanda au couple s'il désirait quelque chose. Puis voyant la couverture du magazine rabaissée:
-Oh, je connais bien Erique Zémour!
-C'est vrai Mademoiselle?! C'est bien vrai? Il se redressa presque totalement, à tel point que Betty le saisit.
-Oh oui, très drôle, très fin, les Français sont bêtes mais lui, très intelligent.
-Comment dire Mademoiselle: c'est ce que je pense depuis toujours. Je vais à Paris pour le rencontrer. Monsieur Dring s'était rassi et il manipulait de ses doigts moites le magazine.
-Ah, vous êtes chanceuse alors!
-Mais oui, c'est vrai. Comment le connaissez-vous?
-Je regarde les émissions de télé chez moi. O.N.P.C. avec Laurent Ruquier qui est un pédé. Alors intervint Betty: Nous ne prenons rien, Mademoiselle, merci.
-O.N.P.C., qu'est-ce que ça veut dire? Mademoiselle! Elle avait repris sa route avec son chariot.

-Mais enfin, pourquoi avez-vous mis fin à cette conversation? Monsieur Dring s'était dressé à nouveau, furibard, sans parler trop fort pourtant.
-Vous devez vous reposer et non vous monter la tête avec sornettes. Rasseyez-vous maintenant. Le ton sec et posé incita Monsieur Dring à la réserve, voyant bien qu'il avait peut-être eu affaire à une affabulatrice.

(à suivre)

mardi 19 janvier 2016

L'Etrange Monsieur Dring (5)



Après un jour de coma ponctué de soubresauts, Monsieur Dring s'éveilla dans la même chambre que d'habitude, une petite chambre à l'étage d'un immense hôpital, toute blanche. Les fenêtres étaient bloquées à cause de la pollution externe. Il se réveilla seul.

...Je dois parler à Monsieur Zemmour... Il se relevait péniblement mais son corps le retenait encore au lit. Malgré ses efforts, il ne put que se mettre sur le côté, allongé et appuyé sur son bras. Il était complètement vaseux et revint bientôt à la position couchée.

Quelques minutes plus tard, un infirmier entra dans la chambre avec le docteur.

-Monsieur Dring, comment ça va-t'y aujourd'hui? lui lança le docteur. Monsieur Dring ouvrit les yeux un peu effaré. Il ne répondit pas tout de suite.
-Bon, si vous n'avez pas de commentaire à faire, vous sortirez aujourd'hui. Il est temps de retourner servir votre pays, Monsieur Dring!

Au-delà de son état comateux, Monsieur Dring distinguait dans les propos de ce qui semblait être une personnalité locale une familiarité ironique dont il ne comprenait pas immédiatement la raison. Il se laissa palper et ausculter sans prononcer un mot. Puis distinguant nettement entre l'infirmier et le docteur qui échangeaient banalement quelques propos, il parla:
-Pourquoi suis-je à l'hôpital, docteur? Il s'adressait naturellement à la sommité.
-Parce que vous nous avez fait une de vos petites crises habituelles, pardi! Mais ça va beaucoup mieux maintenant. Vous ne sentez pas que ça va mieux?
-Je dois parler à Eric Zemmour.
-Connais pas. C'est un confrère? Le docteur, du menton, interrogea aussi brièvement l'infirmier.
-C'est un journaliste en France.
-A la bonne heure! Il n'est donc pas ici et comme vous prenez souvent l'avion, je suis sûr que vous aurez l'occasion de le rencontrer.
-C'est urgent. Dîtes moi si oui ou non, je peux voler aujourd'hui.
-...aujourd'hui, je ne sais pas. Je vous conseille de vous reposer un jour ou deux.
-Mon habilité à voler est primordiale.
-Sans aucun doute, répartit le docteur avec un demi-sourire qui voulait encore plus s'étendre. L'infirmier lui, cachait une certaine hilarité en fixant un mur puis un autre.
-Vous ne comprenez pas. Vous pensez peut-être de façon binaire, tout Japonais que vous êtes.
-Ca m'arrive de penser, vous ne trouvez pas Ha Liéné?
-Oui, patron, ça vous arrive, répondit l'infirmier, ne pouvant plus arrêter quelques mouvements d'épaules convulsifs.
-Vous vous cachez derrière une structure hospitalière, docteur. Je vous reconnais maintenant: vous êtes Mono Maniaké, celui qui fait des blagues. Je vais quitter immédiatement cette chambre et partir à l'aéroport.
-A votre aise, cher Monsieur. Nous ne vous retenons pas.
-C'est bien ce que je dis. Vous pensez de façon binaire. Nous, nous, nous! Vous n'arriverez jamais à rien avec des nous! Mes compétences en matière de vol vous étonneraient. Vous ne pensez pas par vous-même, au contraire d'Eric Zemmour qui vous vaut cent fois. Rien à faire ici. Saisi par un tremblement, Monsieur Dring découcha et arriva les pieds nus sur le sol carrelé. Il eut cependant du mal à se dresser.

-Vous voulez qu'on vous aide? demanda l'infirmier.
-Pas moi qui irait demander de l'aide. Restez caché derrière votre structure. Je suis un individu et mes compétences égalent les vôtres dans n'importe quel domaine. Je pense par moi-même depuis toujours. Adieu l'hôpital!

(à suivre)