dimanche 21 août 2016

Le colonialisme mental des gens de gauche


Pourquoi les cons de gauche veulent absolument je ne dis pas franciser, mais républicaniser des populations étrangères qui au mieux, deviendront des clones républicains, esclaves déracinés employés sur le marché libéral mondialisé que la gauche promeut, au pire, la racaille que l'on connaît? Parce qu'ils sont colonialistes. C'est tout bête!

Vaut-il mieux d'ailleurs devenir un clone républicain déraciné qu'une racaille? Ca se discute. Quelle est la différence entre la gauche socialiste d'Etat, au pouvoir en 1956 avec Guy Mollet, Bourgès-Maunoury, Gaillard, Pflimlin, P. Commin Secrétaire général de la SFIO, et la gauche socialiste d'Etat au pouvoir en 2012: Hollande, Ayrault, Valls, Cambadélis Premier secrétaire du Ps? Aucune: ce sont tous des colonialistes dans la pure tradition déracinante républicaine.

1956: la colonisation se fait à l'extérieur et de façon à déraciner spirituellement des populations majoritaires. Les petits Musulmans d'Algérie mais aussi les petits Noirs d'Afrique, jusqu'à la liquidation de l'empire colonial (1954-1962) apprennent, quand ils vont à l'école, qu'ils sont Français et que leurs ancêtres étaient Gaulois, même s'ils n'ont pas la citoyenneté française, du reste. Les connauds gauchistes d'aujourd'hui qui trouvent cela rétrospectivement scandaleux et absurde oublient simplement que cette façon de coloniser les âmes et les esprits remontait aux lois scolaires de Jules Ferry (1881-82) et à sa politique coloniale (Tonkin et Annam essentiellement, 1883-85). Les républicains n'ont pas inventé l'empire africain (Algérie, 1830, monarchie louis-philippienne) mais ils ont inventé l'armature idéologique de cette colonisation, particulièrement Jules Ferry dans son discours sur les "races inférieures" (sept. 1885). Ils ont aussi poussé à bout la colonisation africaine (Brazza sur l'Ogoué: 1876-80, Tunisie: 1881, prise de Ségou dans le bassin du Niger: 1890, Madagascar: 1896). De la "gauche républicaine" de Jules Ferry au parti socialiste de François Hollande qui avait rendu hommage au premier, on s'en souvient, il y a une belle continuité colonialiste.

En termes de territoires et d'étendue, les républicains ont fait beaucoup plus fort que la monarchie (Inde, Nouvelle-France) mais la différence essentielle, c'est que la monarchie (y compris l'Algérie) ne cherchait pas à coloniser les populations locales mais à coloniser le territoire plutôt (avec l'insuccès que l'on sait). La République, elle, toute vibrante d'abstraction lumineuse, a voulu coloniser les âmes des autochtones, non seulement les catholiciser (les Noirs ou les Océaniens) mais aussi leur faire croire qu'ils étaient de bons Français par la magie de l'Enseignement libéral. Sans envoyer de colons ou si peu, la République a cru pouvoir coloniser des populations qui n'avaient aucun lien spirituel ou matériel avec la France.

Là est la racine de la colonisation à l'envers que nous vivons en France actuelle. 2012: la colonisation se fait à l'intérieur et toujours de façon à déraciner spirituellement et matériellement des populations étrangères grandissantes. Le ressort de cette immigration subie est la culpabilisation. Après l'échec d'une assimilation abstraite à l'extérieur vient l'échec d'une l'assimilation affective à l'intérieur. L'Enseignement français est pétri de cette culpabilisation. Les gens de gauche, notamment les profs sont là pour culpabiliser les petits Français d'une colonisation qui, si elle avait réussi ne ferait pas d'histoire (les Américains reprochent-ils aux Anglais de les avoir colonisés?), et forcer des enfants d'étrangers en masse à faire partie d'une république abstraite, d'autant plus abstraite qu'ils ne sont même plus au pays! Les Français sont dépossédés de leur culture, les étrangers considérés comme des réceptacles vides. La colonisation mentale de la république continue, avec un double désastre cette fois: dépossession spirituelle et territoriale des Français, double déracinement des immigrés.

La France: un conglomérat de populations géographiquement proches.


mardi 26 juillet 2016

Vers l'éclatement de la France ou... le salut par la dictature



Je ne vais pas répéter pour la énième fois ce que toute la "fachosphère" du ouèbe relate à l'appui des faits: la France s'enfonce un peu plus chaque jour, comme l'Allemagne d'ailleurs, dans une guerre civile inter-communautaire dans laquelle le sentiment national aura disparu. Ceux qui sont sensés faire vivre ce sentiment national sont des traîtres, des inconscients, des incompétents etc. La France du "vivre-ensemble" n'a jamais existé; c'est un fantasme de gauchiste mondialiste. La France de demain, c'est-à-dire prochainement sera découpée en trois ou quatre parties voire plus, opposées, antagonistes, irréconciliables: une partie musulmane modérée, une partie musulmane djihadiste (région parisienne?), une partie chrétienne combattante, comme au Liban, une partie "chrétienne laïque" genre démocrate-chrétien, de l'eau tiède sous influence califaire, une partie jacobine belliqueuse. Aucun de ces royaumes pendant longtemps ne sera en mesure de refaire l'unité. Paris ne sera plus la capitale de la France mais comme aux temps mérovingiens, une capitale parmi d'autres. La dernière fois que la France a été découpée (en deux) n'était pas si loin: 1940-1944.

Je ne vais pas répéter encore et encore que tous les responsables de la situation sont en place et que d'eux, il n'y a rien à attendre sinon leur châtiment qui viendra dans la tourmente. Il y aura des centaines de morts ou des milliers, des dizaines de monuments anciens détruits par les fanatiques musulmans. La mort deviendra quotidienne; on ne fera plus attention aux attentats, explosions, représailles et guérillas; situation qu'ont connu Liban, Yougoslavie, Algérie, Irak, Afghanistan, Syrie. Le jeu est fait: nous subissons le solde de quarante ans de décadence politique et sociale, permise et souhaitée, de féminisation, d'arabisation et d'islamisation, de déracinement idéologique, de perte de contrôle politique et de veulerie consumériste.

Ce n'est pas la veule social-démocratie encore appelée Cinquième république qui peut sauver le peuple et son unité. Ce ne sont pas les candidats innombrables à la présidentielle, signe de la vacuité de la charge: le prochain président serait également un incapable comme l'actuel car il n'y a pas aujourd'hui, dans les institutions françaises ligotées par l'UE, le moyen de fonctionner comme un pays souverain.

Dans les moments de grand danger, avant même que la catastrophe n'advienne (1815), la France a combattu victorieusement ses ennemis par la dictature: la Terreur et Napoléon 1er. Oh, je n'aime pas tellement la Terreur mais sur le plan de la mobilisation nationale, elle fut efficace; tous les ennemis de l'époque (Anglais, Hollandais, Prussiens, Autrichiens, Sardes, Espagnols), présents à toutes les frontières furent vaincus par la galvanisation patriotique.

En plus de toutes les mesures techniques préconisées depuis quelques temps ou même depuis longtemps et qui permettraient à la France de faire le choix d'une immigration raisonnable et sous contrôle, c'est un véritable électrochoc patriotique dont le pays a besoin s'il ne veut pas sombrer dans la partition et les guerres féodales. Le pays à nouveau doit être galvanisé, pendant qu'il est encore temps, régénéré, renationalisé en quelque sorte. Et seul un gouvernement de combat, un gouvernement de patriotes et de guerre en est capable; pas évidemment ce gouvernement de minables, de dhimmis, de traîtres inconscients et d'universalistes veules.

Terroriser les terroristes.

lundi 18 juillet 2016

Pourquoi n'y a t-il pas eu de motion de censure?




La Cinquième république n'en finit pas de se désintégrer, rongée par la même mentalité "politicarde" qui avait eu raison des régimes parlementaires précédents. François Hollande représente un Président du Conseil, sans envergure, sans ambition pour son pays, du type Camille Chautemps: "On ne va pas envahir la Rhénanie à deux mois des élections!", avait dit celui-ci en 1936. (1)

La classe politique est incapable de se renouveler; comme en 1938-40, les Français voulaient des vacances et ne voulaient pas se battre, la classe politique était divisée et impuissante face au danger hitlérien. Rebelote en 1956-58; les Français voulaient à nouveau des vacances (troisième semaine de congés payés due au gouvernement du Front républicain de février 1956); les politiciens, à nouveau, bataillaient pour des places et des combines, pas pour le pays: on pacifiait l'Algérie comme une mesure de police et on n'avait aucune solution d'avenir.

Les Français n'affrontent pas les problèmes du jour: ils préfèrent ne pas les voir. C'était il y a 10 ans qu'il fallait prendre à bras le corps les deux gros problèmes qu'affronte frontalement la France aujourd'hui: l'immigration de masse inassimilée et la perte de souveraineté au profit d'une entité administrative soumise à des intérêts privés. Il est trop tard maintenant. L'Union européenne ne peut plus être sauvée; soumise à des crises à répétition, elle est détestée par l'ensemble des populations européennes: beau résultat de politiciens qui n'ont pas arrêté de bassiner le peuple avec une "autre Europe"; en France, on aime rêver, encore une fois, jusqu'à la note, l'addition.

Nous sommes en pleine guerre désormais: inutile de le nier. Plus de 8000 radicalisés sont capables de tuer en France et on les a laissés s'entraîner dans des zones de guerre, on ne les pas bloqués non plus aux frontières; c'est contraire aux dogmes européens: capitaux libres, hommes libres! Le multiculturalisme, là aussi asséné comme un dogme inévitable par tous nos politiciens inféodés à l'idéologie mondialiste, en France comme en Allemagne, produit une somme de violence extraordinaire. Un seul type apparemment, a réussi à tuer plus de 80 personnes, dont beaucoup d'enfants, le soir du 14 juillet à Nice: multipliez 8000 par 80 et vous aurez ce qui nous attend, ce qu'ils souhaitent et ce qui correspond à une bonne guerre civile: le résultat de 40 ans de laxisme judiciaire, d'immigration de remplacement, de haine anti-patriotique à travers les médias. L'islam n'est pas compatible avec la France; il y a désormais une guerre de "civilisations", même si nous ne l'avons pas voulue: oh non pas une belle civilisation contre une autre belle civilisation, comme au moyen-âge: une civilisation vieille et impotente d'un côté, décadente, la civilisation chrétienne devenue laïque et qui se renie, se flagelle d'exister et une civilisation jeune et arriérée de l'autre, se réveillant par le fanatisme et la solidarité victimaire d'une soixantaine d'années d'humiliation, de marginalisation, depuis la fin de l'empire ottoman.

"Notre" classe politique est incapable de redresser la situation; ils n'ont même pas été capables de faire tomber le gouvernement le 12 mai et le 5 juillet alors que c'était numériquement possible. La gauche ultra-bidon et ultra-sectaire des "frondeurs" avait refusé de s'associer à la motion de la "droite" du mois de mai alors que 246 députés de "l'opposition" l'ont votée. Echaudée, la "droite" cette fois n'a pas suivi le 5 juillet les 56 mêmes frondeurs de "gauche" qui tout aussi bidons et sectaires voulaient simplement se compter. La droite au pouvoir serait tout aussi incapable de redresser la situation, due en bonne partie à Nicolas Sarkozy. Ces frondeurs sont des minables mais la droite qui eût dû jouer son rôle, comme le rappelait Dupont-Aignan, a préféré regarder le foute et infliger aux Français neuf mois supplémentaires de débâcle hollandaise. Quelle différence avec Camille Chautemps?

(1) Cité par Adrien Abauzit. Camille Chautemps, type du radical passe-partout, était sénateur et ministre des Travaux publics lors de la remilitarisation par Hitler de la Rhénanie (7 mars 1936).

Un homme au-dessus des partis, des querelles de boutiques : Le Président de Henri Verneuil, 1961. Mais ça n'existe pas dans la "République française" et ses "valeurs".

jeudi 30 juin 2016

Stop à la dispersion des voix souverainistes!


L'islamisation de la France se poursuit à découvert, terreau de l'islamisme, du salafisme, enfin de tout ce qu'on voudra qui n'est pas français pour un sou. Le FN qui a naguère dénoncé cette islamisation, avec Le Pen père, a baissé d'un ton; c'est l'économie qui compte car c'est Philippot avec ses petites troupes roses bien "républicaines" qui règnent au FN.

Mais peu importe: seul le FN est en mesure de battre le président socialiste au premier tour; seul le FN est en mesure de donner encore un peu de sens à la démocratie française, vite pervertie par le deuxième tour.

Si chacun se laisse aller à des critiques assassines, comme il est de tradition en France, alors il n'y a aucune chance que l'opposition au système mondialiste obtienne le pouvoir ou ébranle même ce système. Il y en a beaucoup qui ne comprendront jamais la différence entre un parti de masse (le FN, par exemple), avec tous ses défauts, ses imperfections et des particules, qui eux, avec rien, prétendent faire mieux, exigent l'impossible, prétendent représenter absolument la vérité, entraînée par une personnalité égocentrique à leur tête.

Ceux qui voteront l'année prochaine pour Dupont-Aignan ou Asselineau se tromperont lourdement et porteront une responsabilité dans la défaite historique du peuple français face aux élites mondialisées. Dès le premier tour, à cause de ces votes, il manquera 3 à 4% de voix souverainistes à Marine Le Pen pour être le candidat le mieux placé, créer ainsi une dynamique de second tour et peut-être emporter la présidentielle. Cette dynamique entraînerait de nombreux électeurs de droite classique qui auraient vu leur candidat battu par Marine Le Pen comme le candidat de gauche, à voter pour elle. Un match véritable en effet serait un match Le Pen-Mélenchon: deux anti-mondialistes qui au second tour retrouveraient des réflexes droitier pour l'une, jacobin pour l'autre. Mélenchon ne veut plus "faire fonctionner à plein la machine à fabriquer des Français" comme il le disait face à Zemmour mais empêcher par la refonte de la politique extérieure qu'une nuée fatale de migrants s'abatte sur la France. Les migrants et les Français restent égaux selon lui face au capitalisme mondialisé mais ils sont tout de même différents: c'est le peuple français qui accueille les migrants, pas l'inverse. Ce qui est normalement possible et souhaitable pour Mélenchon ne l'est plus en temps de crise: on doit d'abord penser au peuple. Mélenchon retrouve donc un véritable accent populaire...oserais-je dire: un accent de gauche? Le mot et le peuple ont été tellement trahis et prostitués par la gauche socialiste au pouvoir. Comme si le mot "socialiste" signifiait encore quelque chose! N'est-ce pas enfin ce que tous les souverainistes veulent: que les candidats du peuple et de la nation s'affrontent sainement sous les yeux de la caste mondialiste déconfite?

Le FN est souverainiste et anti-immigrationniste: c'est l'essentiel. L'accent est mis sur la nation, la cohésion historique et sociologique du pays. Mélenchon de son côté, retrouve timidement la voie du peuple patriote, celui de 1792. Je sais bien la dérive gauchisante du FN mais comme je le dis: si la caste oligarchique était battue dès le premier tour, Mélenchon comme Le Pen se repositionneraient pour le deuxième tour, l'un comme patriote de gauche anti-capitalisme mondialisé, l'autre comme patriote de droite anti-islamisation. Le Pen aurait alors un besoin urgent de réunir les voix de la droite molle déconfite, la base populaire des Républicains. L'essentiel est de vaincre les forces anti-patriotiques, les forces oligarchiques. Le reste, c'est du pipi de chat. Il n'y aura pas d'autre occasion que celle de 2017: la France s'avachira complètement dans le mondialisme et l'Union européenne des banques et des capitaux ou elle retrouvera une forme de souveraineté et d'intérêt pour son peuple ou son destin. Sioniste ou pas sioniste le Fn, islamophobe ou pas, russophile ou pas: ça n'a aucun intérêt. Engagé dans le système médiatique, corrompu: quel est le parti qui peut prétendre rassembler les masses sans les médias? Quel est le parti dépourvu de tout corrompu? Il ne faut pas s'arrêter à ces bricoles de gamins sur internet.

Asselineau n'a aucune chance d'y arriver; pas plus Dupont-Gnangnan (1,79% en 2012); ils mentent en prétendant le contraire, en se prenant pour la réincarnation de de Gaulle. Asselineau a peut-être raison ici ou là, intellectuellement mais on n'a jamais raison absolument en politique. Qu'il se rende utile en rejoignant le FN, en gardant sa personnalité, en appuyant une sortie de l'Union européenne par exemple, sans référendum. La rupture de Dupont-Gnangnan d'avec l'UMP date de septembre 2007 alors qu'il a soutenu l'élection de Nicolas Sarkozy, comme Mélenchon a soutenu l'élection de Fr. Hollande; dans les deux cas, la politique suivie par ces commis du mondialisme était prévisible, l'a été par des personnalités sans doute exceptionnelles. Ces nouveaux anti-mondialistes patriotes auparavant libéraux ou libertaires sont des retardataires, des lents, des paresseux et/ou des prétentieux bouffis d'orgueil qui ont découvert comme l'or, qui la patrie, qui l'histoire en marche ou la vérité théogonique concernant l'Union européenne. Je n'ai voté FN qu'à partir de 2012 mais je reconnais bien volontiers que je n'ai pas inventé les thèmes que désormais je défends; d'autres l'ont fait longtemps, avec constance: Le Pen père, Marie-France Garaud, G. Marchais, de Lesquen, Seguin, Chevènement, Soral, de Villiers, et encore d'autres. J'ai une dette envers ces gens. Marine Le Pen est imparfaite; personnellement, j'aurais préféré un homme à la tête du Fn; celle-ci n'est pas le "fils de son père" mais il faut faire avec... l'échéance arrive à grands pas et il n'y en aura pas d'autre.

Il ne suffit pas d'évoluer ou de découvrir une vérité historique ou sociologique en politique mais bien de mettre son action au service d'une cause collective, d'une cause qui dépasse sa propre individualité.

Le 25 août 1944: une belle journée...

vendredi 24 juin 2016

La fin programmée de l'Europe bureaucratique


L'Union soviétique de l'Ouest est ébranlée: les Britanniques ont voté à près de 52% hier pour la sortie pure et simple de cette Union qui ne les concernait d'ailleurs qu'assez peu puisque la Grande-Bretagne, "élève" de l'Europe depuis 1973, n'avait pris de cette union uniquement que ce qui l'avantageait: à croire que même ça, ça n'allait plus.

La Grande-Bretagne n'avait et n'a aucune pièce d'euro et contrôle en principe et en fait ses frontières d'où Calais, du reste. Ce coup de tonnerre, qui laisse désemparés les journalistes, uniquement inquiets de la baisse momentanée des marchés financiers, est bien le signe que l'Europe insupportable, la nouvelle Dictature de la Technocratie de l'Ouest, qui a quelque lien de parenté avec la vieille technocratie jacobine française, comme le fait remarquer Boris Le Lay sur Facebook, est en perte de vitesse, est en train de clamser plus simplement. Et comme des millions de gens, je fêterai ça!

Mais cette Europe n'était évidemment pas la seule voie de coopération entre les différentes nations européennes.

On a vu comment Shengen s'était effiloché depuis l'année dernière: il suffisait aux Etats de reprendre leurs prérogatives et cela a pu se faire rapidement. Idem pour tous les dossiers européens: il suffirait que les Etats d'Europe reprennent leurs délégations de pouvoir pour s'occuper enfin de leurs affaires les plus pressantes, avec de meilleurs résultats.

La France n'a pas besoin de Shengen mais elle a peut-être avantage à conserver l'euro par contre, en ce qui concerne les échanges intérieurs à cette Union chancelante. Elle retrouverait l'usage de sa monnaie pour les échanges extérieurs à l'Union; encore faudrait-il qu'elle plaide pour une Europe commune rétrécie aux Etats fondateurs plus l'Autriche et la Slovénie, soit grosso modo le territoire des empires carolingien et napoléonien.

Ces Etats centraux de l'Europe ont probablement des bases communes, des règles à partager pour un mieux-disant économique et social. Plus besoin d'Europe bureaucratique ou d'Europe "puissance": l'économie à ce niveau doit être gérée par les chefs d'Etat et de gouvernement (à la majorité démocratique), pas par des bureaux autonomes et irresponsables; exit la Commission, le Conseil européen, les différentes Cours européennes tant détestés, avec justesse d'ailleurs.

Soit l'Europe bureaucratique disparaît complètement et se mettrait alors en place "l'Europe à la carte" comme on dit, ce qu'avait pratiqué la Grande-Bretagne; soit ce qui est mon sentiment, faudrait-il garder entre les Etats centraux d'Europe occidentale (excepté la Suisse) des liens économiques et sociaux basés sur des traditions communes et le respect du vote démocratique; donc pas de gouvernement autonome européen sans responsabilité mais un territoire commun riche de possibilités, un cadre naturel dans lequel évolueraient les différentes démocraties européennes réconciliées.


dimanche 1 mai 2016

Le nationalisme n'est pas l'extrême-droite



La dérive philippote (?) du Fn est à la fois consternante et payante: le parti se gauchise de plus en plus, sur le plan économique et social, et forcément, élargit son électorat.

De quoi se demander si depuis la chute de la monarchie, la France s'est-elle bien choisi librement un gouvernement de droite? Sans doute pas; le peuple français, foncièrement anarchique, foncièrement rêveur, brouillon, ingénieux et individualiste est foncièrement "de gauche". Mais cette gauche est une gauche introuvable, sans cesse brisée par des courants contraires et ramenée à la réalité difficile.

Philippot n'est pas le seul responsable de la dérive gauchiste du Fn; c'est Jean-Marie Le Pen qui l'avait initiée sous l'influence il est vrai, d'un certain Alain Soral (discours de Valmy, 2006). Il est indéniable qu'il y ait des tendances socialisantes chez le "nationaliste" Jean-Marie Le Pen. Se définir en dehors du jeu politique traditionnel vaut fatalement acceptation de certaines des idées des uns et des autres. Or l'ambition du Fn ne peut pas se résumer à incarner le nouveau Parti socialiste.

Ce parti qualifié abusivement "d'extrême-droite" n'est même pas de droite, selon quelques fondamentaux axiologiques! La peine de mort: le Fn au pouvoir déciderait d'organiser un référendum sur le sujet. Et pourquoi donc? Quelle perte de temps. Fr. Mitterrand n'a pas organisé de référendum pour l'abolir. Ce que le programme contient, le Fn au pouvoir doit l'accomplir et ne pas demander sans cesse son avis au peuple. Il y a d'ailleurs au Fn et dans la personne même de Marine Le Pen une dérive démocratique, une façon trop démocratique façon démocratie d'opinion de perdre son temps, de bien demander à tout le monde son avis et finalement de se retrouver comme Sarkozy ou Hollande, dans la situation de rois fainéants, communicateurs sans pouvoir ni autorité. Philippot a t-il accentué cette démocratisation verbale? Probablement: le techno bavard sans ancrage local est à l'aise dans cette démocratie d'opinion.

Mais les choses ne sont pas simples. Ainsi, j'approuve la marginalisation de Jean-Marie Le Pen non parce qu'elle est souhaitable mais parce qu'elle est nécessaire; Jean-Marie Le Pen incarne le parti d'avant qui n'a jamais voulu gagner. La rupture fille-père est certes difficile voire impossible et un homme devait s'interposer entre les deux. Je reproche même à Philippot de n'avoir pas été plus pugnace vis-à-vis de Le Pen père, de ne pas avoir pris plus d'aisance à ce moment-là, ne serait-ce que pour écraser ce qui reste d'antisémitisme, d'anti-franc-maçonnerie au Front national, ce qui reste du vieux parti d'extrême-droite.

Le nationalisme n'est pas l'extrême-droite. Plus vite le parti se débarrassera de sa vieille garde et de ses ringards tentés par la provoque antisémite et la répétition systématique des vieux slogans débiles attachés à l'extrême-droite française, plus vite le ressort du nationalisme nouveau style émergera, avec ses jeunes, avec son irrésistible ascension électorale, avec le rassemblement de couches de population diverses: prolos anciennement communistes ou socialistes, artisans et commerçants droitiers, bobos séduits par le souverainisme, dégoûtés en tous cas par le vide intellectuel et caractériel à gauche comme à droite. On peut même compter sur les "musulmans patriotes" dégrossis par A. Soral, suffisamment intelligents cependant pour ne pas continuer à suivre cette voie antisémite parano. A ce prix-là, le Fn peut être un parti de gouvernement.

Le nationalisme est quelque chose de nouveau; ça n'est pas la vieille extrême-droite décadentaire et antisémite. Philippot l'incarne en partie mais il vire trop à gauche; l'étatisme n'est pas la panacée dans un pays qui a appris en partie un libéralisme d'importation, qui doit désormais trouver ses propres marques libérales alors même que le Front national a viré... "anti-capitaliste". Les jeunes sont habitués pour une part à ce libéralisme; le Fn ne doit pas leur proposer comme seul horizon le fonctionnariat. La mue de l'Etat doit s'accentuer: on a dégraissé là où il ne fallait pas dégraisser, dans les ministères régaliens. On n'a jamais touché au gros des fonctionnaires mobilisables syndicalement. Dans le programme du Fn, daté, même pas actualisé, anti-sarkozyste à l'excès, la RGPP est fustigée alors qu'elle serait le minimum de toute politique raisonnable. C'est pendant cinq ans qu'il ne faudrait même plus embaucher un seul fonctionnaire, tout en dégraissant et reprenant en main les échelons locaux. Le Pen père est d'ailleurs lui-même responsable de cette dérive "anti-capitaliste" du Fn qui le place désormais trop à gauche.

Cette démagogie du Fn, aussi bien sur les sujets de société les plus importants (peine de mort, avortement, mariage homosexuel) que sur le programme économique ne lui assurerait qu'un électorat volatil dont il a l'habitude par ailleurs. Economiquement, le Fn doit se souvenir de ses origines libérales, être audacieux dans un pays et un paysage frileux; culturellement, il doit pallier à la lâcheté nationale de la droite, à la trahison populaire de la gauche; être plus offensif concernant l'islamisation, s'approprier le vieux rêve républicain d'unité et de fraternité en l'enracinant, le nationalisant complètement.

La rue Montorgueil pavoisée, 1878 par Cl. Monet

vendredi 8 avril 2016

L'islamisation à brève échéance


Le Fn devrait être beaucoup plus radical dans la campagne qui vient concernant l'islamisation et même l'islam. Il ne doit pas se disperser dans des problèmes secondaires et ridicules alors même que la civilisation française est en jeu: la question culturelle est aujourd'hui centrale, cruciale. Ce ne sont pas seulement les mosquées salafistes qu'il faut fermer mais c'est toute mosquée dont il faudrait geler la construction jusqu'à nouvel ordre. Il faudrait empêcher maintenant la propagation de l'islam dans les petites villes, la propagation de ses revendications, de ses bâtiments qui va de pair avec l'afflux constant de nouvelles populations; donc arrêter aussi, évidemment, l'immigration musulmane, ne pas hésiter à préférer d'ailleurs des chrétiens aux musulmans dans une immigration choisie, dans une immigration au service de la France et non pas au service des étrangers nantis au préalable de leurs "droits de l'homme".

Au rythme actuel, d'ici à quelques années seulement, il ne sera plus possible de faire machine arrière et la population française sera bel et bien conquise par de nouveaux envahisseurs, plus forts, fanatiques et déterminés. L'histoire de ce territoire européen central en est pleine de ces invasions. Seulement, elles avaient fini par se tarir au Xe siècle (les Vikings) pour laisser justement la place à la magnifique civilisation française, développée à partir de ce petit bout, Francia occidentalis de l'empire carolingien.

Dix siècles de stabilité humaine et culturelle avaient suivi contredisant les promoteurs de l'immigration à tout prix qui ne veulent voir dans la France qu'un brassage permanent de populations et un pays naturellement déterminé à se laisser envahir (pour son bien); tout au contraire, la France n'a dû sa prospérité immense et durable qu'à la stabilisation de sa population, qu'à l'acharnement qu'avaient mis au cours des siècles les divers souverains à trouver, tracer et protéger les limites de ce petit royaume. La civilisation française s'est épanouie parce qu'elle était stable avant tout, parce que sa population ne bougeait pas, ne voyageait pas, parce qu'il n'y avait plus d'envahisseurs.

Cette stabilité n'est plus. Envahie trois fois par les Allemands unis, défaite, humiliée, sortie de l'histoire d'un coup peut-être en 1940, la France est depuis entrée dans un nouveau cycle d'invasions et d'instabilité. Après les Allemands, ce furent les Américains: l'invasion fut plus forte et plus durable, culturellement s'entend. Depuis les années 1970, croyant entrer dans l'ère moderne de la libération des moeurs, la France se trouve à la fois privée d'une natalité propre et envahie peu à peu, de manière légale par des populations étrangères, musulmanes en majorité: c'est l'invasion finale, le coup de grâce, celle qui devrait remplacer les chefs, non pas que ceux-ci d'ailleurs soient tellement français... ce cycle doit trouver une fin logique: ce sera soit la réaction violente de la population autochtone, se débarrassant autant des chefs dégénérés qu'elle a que des étrangers entrant facilement et formant des ghettos ethniques, soit la subversion musulmane, à coup d'attentats incessants, de prise de risque accrue de la part des nouveaux chefs, de revendications agressives jouant sans cesse des faiblesses de l'hôte.