samedi 4 juillet 2015

Ceux qui ont pour religion la France (1)



Il y a deux peuples désormais en France: le propos n'est pas nouveau. L'unité a éclaté. Etre Français aujourd'hui ne veut rien dire profondément. Tout ça n'a pas fait boum, d'ailleurs: c'est le résultat d'une lente dégradation. Etre Français, c'était substantiellement n'être pas musulman. Les deux s'opposent; on ne peut pas concilier les deux car ce sont deux civilisations différentes: la civilisation française issue du monde gréco-romain puis de l'empreinte forte du christianisme, cette civilisation avait évoluée tout en conservant ce fond culturel principal. Si la laïcité tant chérie à gauche avait pu s'imposer à la fin du XIXe siècle, c'était bien parce que le pouvoir de nuisance et l'influence catholique étaient encore vivaces ou tenaces; de fait les traits historiques se transmettent par conflit dialectique. Pour l'anti-clérical notoire Clemenceau, la France "autrefois soldat de Dieu", devenu "soldat de l'humanité" était toujours le "soldat de l'idéal". Combien de gauchistes attardés ne peuvent comprendre les choses à cette profondeur? Ils sont nombreux aujourd'hui, grâce au naufrage intellectuel général du pays. Le "pouvoir" laïc de nos jours représente à peu près ce que devait être le pouvoir impotent, stupide et intolérant des catholiques il y a un gros siècle. De même les jacobins, fossoyeurs de la monarchie ont repris la centralisation administrative de la royauté tout en l'aggravant. Il n'y a donc rien de plus idiot que ces gauchistes attardés pensant représenter le "progrès" en utilisant les formules d'il y a un siècle; ils sont de fait ce qu'il y a de plus conformiste et conservateur aujourd'hui.

On ne peut être musulman et français, disais-je. Je l'ai cru possible mais je dois me rendre compte de mon erreur. Certains musulmans aiment la France plus que leur religion même mais là n'est pas le problème: le problème, c'est bien le remplacement d'une population par une autre qui d'elle-même, constituera un modèle culturel différent. Notre civilisation a fleuri longuement du Xe au XXe siècle, période immense comprise entre la fin d'un Empire, le carolingien, suivi de turbulences, invasions ou raids normands, hongrois et musulmans et la fin d'un autre Empire, le français, accompagné là aussi par la mise en place hasardeuse d'une immigration de remplacement. On ne pourra pas appeler français ce qui en sortira. Les déterminismes lourds qui fondent la France: la langue française et le fonds religieux chrétien-catholique ne peuvent être changés; ils sont issus d'une maturation de plusieurs siècles. Avant même la dynastie capétienne, pendant dix siècles se développa lentement le christianisme; ça n'est pas rien, ça!

La langue française est issue d'une lente coagulation de patois et de latin; en 1539, François Ier était l'héritier de tout ce travail des siècles et pouvait donc déclarer à Villers-Cotterêts que les documents officiels seraient désormais écrits en "françois", essentiellement le parler du bassin parisien. On ne peut accepter que l'on parle arabe dans la rue et anglais dans les hautes sphères politiques et économiques; c'est la fin de tout ce travail délicat, de toute cette civilisation justement.

A suivre... Jeune-nation a le mérite d'être clair: la France est soit elle-même soit islamisée, et plus particulièrement algérianisée. Par contre la nation n'est plus jeune et ressemble au Titanic...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire