lundi 31 juillet 2023

Un petit tour à Lormes (2)




 


La cité compte peu d'arbres, par manque de place, en partie. Une vision écologique responsable eut privilégié néanmoins là où c'est possible, la plantation d'arbres afin d'accuser le changement climatique, les canicules répétées notamment et d'offrir, le moment venu, de la fraîcheur. (1) Que nenni: on a planté de... faux arbres, des "arbres morts" comme disent les cons d'écolos. Ces troncs d'arbres disparates sont peinturlurés de couleurs vives et forment encore une fois: des "oeuvres"... "comment rendre hommage et faire un signe à ces branches abandonnées au sol (dans les forêts)?" s'interroge "l'artiste"; on est saisi par l'importance et la pertinence du sujet. Exit l'utilité sociale et civique, on est dans le monde absurde des bobos barbouilleurs et de leurs édiles immatures.

Les bornes à boules délimitant les trottoirs paraissaient sans doute trop ternes au maire qui n'y voyait pas nécessairement, là encore, la stricte utilité; qu'à cela ne tienne! Il les fit recouvrir de peinture à l'acrylique, à l'eau, c'est-à-dire, écolos: ouf, on sera sauvés lors des prochaines canicules! et le passant, souffrant du soleil ardent, pourra admirer ces créations immortelles issues des cours scolaires. (2)

En parlant d'école... il y a encore peu, on pouvait voir sur le mur du gymnase du collège Paul-Barreau (ancien maire) un graffiti gauchiste: "Le travail tue". (3) Depuis la fin avril, Lormes est la victime d'une vague de graffitis à la bombe du même goût; seule l'administration scolaire a réagi, plus un gendarme échauffé. Le supermarché Bien a été copieusement tagué et retagué de la crème des expressions "inclusives" des idéalistes en chaleur. Un bachelier surnoté cherche la phrase universelle qui puisse plaire "à toutes et à tous": une obsession chez les rejetons castrés d'une éducation à l'abandon. Un transformateur à la sortie de la ville porte: "Welcome Réfugié.e.s". Dans la rue du pont-National déjà citée gît la Gendarmerie dont l'implantation remonte à l'Ancien régime; son mur a été tagué aussi: "Stop violences policières", probablement suite à l'affaire du zyva de Nanterre. Et un gendarme, naturellement énervé, a tenté de recouvrir le dernier mot alors que la mairie, depuis tout ce temps, reste inerte. Imaginons des croix gammées, des inscriptions purement racistes ou antisémites à travers la ville: elles n'auraient pas tenu deux jours, sans parler de l'écho formidable qui en eût été donné...  

"La petite cité du futur" comme il est dit bêtement sur internet est donc régulièrement visitée par un groupe d'étudiants ratés à barbichette; leur rage inter-sectionnelle s'étend le long de leurs randonnées humanistes: sur une glissière de virage ("Stop patriarcat, stop coupe ra(z)e, stop féminicides" 4), sur un transformateur à nouveau près de Corbigny ("Nique son père à la guerre"), à Corbigny même, sur le pont de l'Anguison: "Protégez l'eau!", "Nous sommes l'eau"! (5) 

Toutes les guerres contemporaines (Golfe, Serbie, Afghanistan, Libye, Mali, Syrie, Ukraine) conduites par des européens, l'ont été au nom des "droits de l'Homme" par des gouvernements socialistes ou gaucho-mondialistes, pas par des nationalistes, guerres portées le plus souvent sur des territoires musulmans, ces musulmans que nos braves gauchistes schizophrènes adorent voir rappliquer avec leur patriarcat sévère et bien réel. On pourrait creuser aussi bien les mérites volontairement oubliés du patriarcat christiano-européen, dans la protection et la promotion des femmes au cours des siècles ou encore les effets anciens du Progrès (industriel, technique) sur l'environnement depuis le temps libéral du XVIIIe siècle, Progrès tant vanté par nos révolutionnaires en goguette...
Réduits à une pure bouillie émotionnelle, leur cerveau, non stimulé par des années d'inertie scolaire, enregistre seulement des dogmes intangibles, des slogans stupidement contrariés entre eux ou par la réalité... Transformistes imaginaires, ils sont en effet tout et n'importe quoi: de l'air et de l'eau...

(1) Fraîcheur pour les piétons, pour le sol également.

(2) Mais ça ne suffisait pas au goût du maire écolo superficiel, ami des couleurs: il y a un an encore pendaient à travers la cité, des fenêtres des premiers étages... des draps (colorés). A Brassy, commune voisine, c'étaient des nippes usées tendues d'une façade à l'autre sur cordes à linge, y compris à l'église. Le mauvais goût bisounours des édiles ruraux n'a plus de bornes.

(3) suivi d'une espèce de jeu de mots disant à peu près: "L'acné rend force." Le gymnase est aussi la salle polyvalente, d'une laideur explicite, tout comme le collège, en préfabriqué.

(4) Pour eux, évidemment, le seul Patriarcat (blanc) à tendance imaginaire est responsable de tous les meurtres de femmes; pas le Patriarcat bien réel des populations arriérées qu'ils contribuent à faire venir. Le lien de tout ça avec les "coupes ra(z)es" est difficile à saisir...

(5) Les tags de Corbigny et environs remontent au 26-27 juin peut-être, d'après le Journal du Centre.

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