mercredi 30 décembre 2015

Pour le Patriarcat: un vrai livre





Pour le Patriarcat est maintenant disponible dans une édition papier, toujours sur Amazon. C'est la société CreateSpace, affiliée à Amazon qui permet encore l'auto-publication et l'impression à la commande: cette idée écolo me plaît bien.


Offrez Pour le Patriarcat à vos amis bobos!


dimanche 22 novembre 2015

Les "Charlie" élisent les charlots



Les "Charlie" vont-ils soutenir encore longtemps les charlots? Les charlots, qui n'ont que le mot "République" à la bouche, comme si le régime politique était menacé en France et non les Français, se sont réunis lundi 16 novembre à Versailles: les responsables indirects et lointains mais bien responsables de tout ce foutoir.

L'inconscience dirige les hommes et encore mieux les hommes politiques! Peu d'entre eux sont vraiment lucides et capables. A l'encontre des imbéciles de Youtube qui voient des complots partout menés par les Juifs, nous avons le tableau sous les yeux d'une "République" qui ne pense qu'à elle-même, d'un personnel politique incapable de remettre en question les deux grandes affaires qui produisent immanquablement les actes de terrorisme intérieur: l'immigration forcenée de notre pays et une politique étrangère confuse. Pas besoin de complot dans ce foutoir généralisé, voulu par le troupeau aveugle et ses bergers pusillanimes! Mais c'était la même chose dans les années 1936-40 et dans les années 1956-58: au lieu de faire face à de véritables problèmes, au lieu de regarder les véritables menaces en face, les Français votent... à gauche (Front populaire, Front républicain) et partent en vacances à chaque fois.
Le cocktail menace extérieure plus gauche au pouvoir préfigure la fin du régime justement; la Cinquième république, redevenue la Quatrième par la magie de la dépossession européenne s'honore de son nouveau Guy Mollet, qui ne pense pas à agir mais à rester coûte que coûte. On apprend par Valeurs actuelles, selon le témoignage de l'ancien Directeur de la Sûreté, Bernard Squarcini, que Manuel Valls a refusé l'aide des services syriens, en 2013, qui lui tendaient la liste des djihadistes français partis en Syrie. Peut-on faire plus abjectement irresponsable?

La France, dépossédée de sa souveraineté, l'Assemblée n'étant plus utile, c'est le peuple qui en 2012, a joué le rôle purement négatif que jouaient autrefois les coalitions mouvantes de l'Assemblée. A ce compte-là, il n'y a plus de direction. Sarkozy ayant désacralisé la fonction présidentielle plus qu'un autre, n'accepte pas que les Français l'aient considéré comme un Président du Conseil éjectable. N'ayant rien à dire de nouveau, il n'est que vanité. Dans ces conditions, Hollande serait éjecté et Sarkozy, pourquoi pas, reviendrait: c'est ce qui se passait couramment en régime d'assemblée.

Nous n'avons pas de politique étrangère proche-orientale; nous avons décidé absurdement, de façon irréelle comme les Américains de considérer le Proche-Orient comme malléable, ce qu'il n'est pas (Sarkozy-Kouchner-Alliot-Marie-Juppé puis Hollande-Fabius). La vieille politique équilibrée entre Juifs et Arabes a été rompue en 2007 au profit d'un faux interventionnisme sous égide néo-conservatrice américaine. C'était la vraie rupture sarkozyste: cet imbécile n'ayant pas compris probablement le coup d'Etat néo-conservateur que constituait le 11 septembre. Son successeur n'est pas plus lucide.

Toute la classe politique est discréditée et malheureusement aussi le Fn, qui n'a jamais eu le pouvoir. C'est un peu facile d'accuser les politiciens sans arrêt: les Français ont voulu la gauche à l'esprit gestionnaire (Jospin), c'est-à-dire libéral, c'est-à-dire qui dégraisse l'Etat et se fie aux feuilles de routes européennes macro-économiques; nous en payons le prix aujourd'hui. Les gouvernements, sans courage, ont dégraissé là où il ne fallait pas dégraisser: Armée, Police, Renseignement et n'ont pas dégraissé là où il le fallait: Education nationale, Pôle-emploi, CAF. Mais ce sont bien les Français qui ont rejeté la chance historique que présentait la présence de Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002; la politique migratoire désastreuse que nous connaissons aurait été arrêtée. Allant jusqu'au bout de leurs illusions, ils ont pris Sarkozy pour Le Pen qui en était l'exact opposé (plus d'immigrés avec Sarkozy et encore moins d'Etat régalien) puis ont baissé les bras, après la relève de 2005, devant l'imminence de la catastrophe... Hollande est bien le summum de leur défaite morale.

Ces belles gueules d'assassins qui ont grandi parmi nous, à qui on a tout donné mais qui n'ont pas reçu l'empreinte de la culture française... mais celle-ci existe-t-elle encore?

Les moutons ne veulent pas penser mais vivre... avec leurs petites bougies, leurs petits mots stupides, leurs rassemblements confraternels (le dernier en date fut auto-dispersé par la panique place de la République), ils refusent mentalement la réalité.

dimanche 15 novembre 2015

Pas un n'était armé


Paris bobo ensanglanté... on sortait ce soir dans le XIe arrondissement de Paris, devenu le Paris des bobos insouciants, avec leur grosse écharpe en colimaçon et leurs lunettes carrées. En ce milieu du mois de novembre, étonnement doux, on pouvait encore s'attabler dehors rue de Charonne, boulevard Voltaire, rue de la Fontaine au Roi et encore rue Alibert, plus haut, dans le Xe. Les cafés bourdonnaient: le Carillon, la Bonne bière, le petit Cambodge, les rues étaient peuplées, le Bataclan plein pour un concert dépassé, vieillot: du hard-rock, ce truc, ça remonte à quand? Le bobo aime le vintage, la récup' chique, le mélange des époques. Il ne vit pas une époque mais toutes les époques.

D'ailleurs beaucoup parmi eux n'ont toujours pas saisi qu'on a radicalement changé d'époque: la paix, c'est fini. La prospérité européenne n'a jamais été générale; un tout petit quart-monde, les bobos parisiens justement qui exultaient dans les anciens quartiers d'artisans, en profitaient. Dans cette douce soirée du 13 novembre, on les voyait moins mais des clochards jonchaient aussi les rues, beaucoup plus que dans les années 80, par exemple. Le Président techno non plus ne saisit pas, lui qui a peut-être fait l'objet de l'attentat du stade de France; les trois terroristes morts voulaient probablement sauter devant ses yeux, dans le stade. Le Président techno comme on disait de Chirac est largué: il parle un mauvais français à force de ne rien exprimer de particulier, de répéter des formules à la Chirac sur les idéaux morts de la gauche: la relance de la croissance, le vivre-ensemble, l'immigration chance pour la France.

Nous sommes en guerre depuis que l'Etat islamique existe mais le Président pense que ça date d'hier. Depuis hier seulement, nos frontières ont été rétablies avec des contrôles. On se demande avec quels policiers d'ailleurs vu qu'on n'en a même pas assez pour contenir des manifestations de rue, interdites depuis. On se demande à quoi ça va servir: les terroristes, apprentis terroristes, djihadistes en herbe sont partout dans le pays. Ils ont eu le temps et le loisir de s'entraîner en Syrie, en Irak, en Afghanistan, à peu près comme ils le voulaient, comme Mohammed Merah. Dernièrement, on ne leur a même pas barré la porte des fameuses migrations est-européennes que la gauche a tant désirées au nom des droits de l'Homme: deux des terroristes ont fait partie de ces vagues migratoires. On en attend d'autres, bien sûr.

Le gouvernement est totalement responsable de la situation: il n'a pas prévu les vagues migratoires qu'il n'a pas cherché à contrôler et il n'a jamais voulu remettre en cause la vieille politique migratoire folle sans contrôle, elle aussi, qui produit des terroristes "français" à la chaîne. Le misérable Alain Juppé, censé représenter la droite, dit que "malheureusement, Shengen a fait faillite." Malheureusement, on ne peut plus faire comme avant et laisser le terrorisme aller et venir, grandir même dans notre pays! C'est malheureux, ça! Et ce type est bien placé dans les sondages, plus consensuel que N. Sarkozy! On attend encore une fois des révélations bien banales: des "Français" appelés Mohammed nés et grandis en banlieue parisienne, passés maintes et maintes fois entre les mains des policiers, et chaque fois relâchés par le juge, ayant bénéficié en outre de pas mal d'aides officielles et de coups de pouce. Rien de nouveau sauf pour ces inconscients, ces double-natures incapables que les Français ont voulu jusqu'au bout comme dirigeants. J'ai la fâcheuse impression que ces attentats ne sont pas survenus; ils ne sont pas vraiment réels tellement ils ont déjà été pensés. Echec de la prévision sur toute la ligne pour la politique étrangère de la France depuis 2007, qui n'a aucune base traditionnelle. Ces attentats plus meurtriers que d'autres, étaient prévisibles; on ne combat pas des terroristes de l'intérieur avec des mots doux, des bougies à la fenêtre, des manifs qui font chaud au coeur. La mentalité de bobo est chimérique.

Les bobos sont restés des Français passifs et plaintifs comme au bon vieux temps; la France ne change pas. Parmi les 129 victimes du massacre, pas un n'était armé, pas un seul. Pas un seul vigile armé au Bataclan, pas un seul policier en patrouille dans les rues. Les Français attendent tout des institutions, même les soutiens de l'hyperclasse qui pourtant sont à l'origine des coupes budgétaires, à l'origine de l'amenuisement de l'Etat. "L'Etat ne peut pas tout": c'est Lionel Jospin.

Scène de guerre à Paris: le résultat de quarante ans de "chienlit".

mardi 13 octobre 2015

La rentrée a été morose



Ouf! je suis rassuré: Le Figaro est bien un canard conservateur, le temple de la conservation même. En effet, le prude journal n'a pas osé écrire "bite" en entier pour relayer les propos subtils de l'immense "humoriste" de gauche Sophia Aram, qui a notamment longtemps pollué France-inter. Elle est très forte avec les "non mais" sur le modèle de Nabila: "Il a un tel problème avec sa bite, c'est quand même un truc, non mais c'est flagrant!" - "Dans le spectacle, je cite une phrase: "Les femmes préfèrent être prises sans être comprises plutôt que d'être comprises sans être prises." Non mais c'est quand même hallucinant! Le type est dingue!" Elle parlait de Zemmour ici, dans une émission quelconque. On imagine les "non mais" à n'en plus finir et les "hallucinant " de son spectacle "Le fond de l'air effraie", probablement vulgaire et ennuyeux. Type de l'analphabète tirée de sa banlieue par la vulgarité du féminisme, elle pourra toujours en effet passer pour incomprise.

Sinon, Ivan Rioufol est toujours aussi gâteux car il croit dans les chances "intellectuelles" de la droite. Le monde pourrait s'écrouler et le ciel lui tomber sur la tête, Ivan Rioufol ferait sa petite vidéo dans les règles et débiterait son demi-texte accoudé à son comptoir de pacotille, le ton légèrement assoupi de quelqu'un qui enchaîne les billets sans jamais s'arrêter sauf aux périodes de vacances scolaires. "Le peuple ne pardonnera pas cette vaine tyrannie de la bien-pensance." Et patati et patata. Tous ses billets sont négatifs. Ivan Rioufol passe un temps infini à relever tous les commentaires de ses adversaires idéologiques: ça instruit. Combattre "quarante ans de terrorisme intellectuel" avec ce flegme télévisuel intégral et cette paresse vraiment conservatrice, on a là tout l'art français du pantouflage. Le "totalitarisme islamiste" existe par lui-même pour Ivan Rioufol de même que "le monde libre" américain ou européen; c'est probablement le chemin cartésien de la certitude de Dieu pour lui. Si l'on s'en écarte, on tombe dans l'antisémitisme et ça, le pieux Rioufol n'en veut pas. Anti-américanisme primaire = antisémitisme. Ca colle, ça. Comme un con, il admet sans l'admettre d'ailleurs que l'énorme lobby juif américain existe puisqu'il lie l'opposition aux Etats-Unis et à Israël. Les titres des recueils d'Ivan Rioufol filent le bourdon; je ne saurais donc trop vous conseiller la lecture de Pour le Patriarcat, un livre un peu plus rafraîchissant!

Et patati et patata...

mercredi 23 septembre 2015

Pour le Patriarcat disponible en format Kindle


Mon premier bouquin! Comme les éditeurs de Paris ne sont pas pressés de me répondre, je me suis dit qu'il fallait publier cet essai sur internet. J'avais vaguement entendu parler des liseuses électroniques, sorte de bijou que je ne possède pas moi-même.

Pour le Patriarcat est un essai, comme on dit, sur le féminisme et la féminisation, "telle que conçue par des auteurs comme Alain Soral ou Eric Zemmour." Il sera disponible dans quelques jours à partir de cette annonce, après une dernière mise au point plus le délai habituel imposé par la société. Le prix est dans les clous de Kindle, autrement dit pas bien cher mais il paraît que l'écrivain électronique gagne un peu plus de sous que celui qui est publié traditionnellement; les coûts de fabrication et de commercialisation sont moindres en effet pour l'éditeur. Encore faut-il être lu, c'est-à-dire acheté... les rêves brisés sont sûrement légion sur internet. La concurrence est rude! Je vais tenter l'aventure de l'édition électronique et puis peut-être ensuite viendra l'édition papier.

Je remercie tous ceux qui, nombreux, ont trouvé mon style plaisant depuis un an à peu près et j'espère qu'ils ne seront pas déçus par la qualité intellectuelle non plus. Il m'est impossible de donner le nombre de pages selon la bizarre pagination de Kindle: au minimum, 120, je dirais. J'ai fait un effort particulier sur l'orthographe et la présentation. Serai-je récompensé?

Bonne lecture.



samedi 19 septembre 2015

De nouvelles invasions barbares




L'Europe bientôt à feu et à sang? Ce n'est pas impossible: c'est l'inconscient qui nous guide et non pas la pensée consciente. La pensée consciente chez les gauchisants qui nous manipulent est devenue totalement formelle, ne signifie plus rien et obtient exactement le contraire de ce qu'elle projette. Incapables d'être raisonnables, incapables de réfléchir, les eurocrates tiers-mondialistes au pouvoir font venir librement les futurs poseurs de bombes qui, on l'espère, déchiquetteront tout de même quelques-uns de ces idiots congénitaux.

Reviens Robespierre! Un véritable homme du peuple ou même un véritable souverain ferait couper la tête à tous ces traîtres à la nation que sont Hollande, Valls, Cazeneuve, Cambadélis, Hidalgo, etc. La gauche révolutionnaire de 1789, à gauche de l'orateur au centre, se caractérisait par un patriotisme haut en couleurs; la nation était un dieu vivant. Celle qui se nomme gauche actuellement ferait tout et fait exactement tout pour que disparaisse la nation: plus d'étrangers et de clandestins pour créer les conditions d'une société multiculturelle violente, décentralisation permanente et dévitalisation de l'Etat, projet utopique d'une Europe qui n'a jamais existé autrement que sous forme d'une bureaucratie avide.

Le projet démoniaque de la gauche reconvertie au libéralisme sauvage serait-il de déstabiliser à peu près tous les verrous orientaux et africains afin de faire venir des dizaines de milliers de futurs esclaves en Europe pour remplacer les populations blanches vieillissantes et un peu trop chères? C'est à peu près ça, oui. Pour le reste, on verra, sans doute: conflits ethniques évidents à prévoir, subversion des langues et religions en place (principalement celles qui se réclament du Christ); les conflits entraîneront de nouvelles frontières, de nouveaux conflits, un émiettement des Etats déjà en route, bref, la redéfinition d'une nouvelle carte complexe de l'Europe qui pourrait s'intituler "nouvelle Guerre de 30 ans". Les Etats-nations ont mis des siècles à émerger, à coups de longs et répétitifs conflits; leur écroulement entraînerait des guerres continuelles jusqu'à la définition de nouvelles puissances... entre enclaves musulmanes et principautés chrétiennes, l'Europe n'aurait plus d'unité culturelle: beau projet inconscient en effet de la part d'une gauche qui flatte le côté pacificateur de l'Europe bureaucratique. Comme dit Zemmour, l'Europe n'a jamais rien pacifié. Seule la suprématie militaire américaine avait garanti notre sécurité pendant la guerre froide; l'Amérique présidentielle ne peut que se bidonner devant la complication institutionnelle européenne, ne pourra que tirer avantage elle-même d'une Europe à nouveau ravagée par la guerre. Les temps changent.

Y'a t-il des gens de gauche au coeur désintéressé pour loger ces malheureux? - Gavés de potion médiatique, les malheureux en question réclament déjà des droits, comme de bons militants gauchistes (frontière hongroise) - Le plus souvent, on montre les enfants, des hommes qui ont refusé de se battre chez eux pleurnichent (Macédoine): les futurs esclaves n'ont heureusement pas trop de caractère.

vendredi 17 juillet 2015

Ceux qui ont pour religion la France (3)



Alexis Tsipras ne sortira pas la Grèce de son ornière puisque la Grèce ne compte plus dans l'histoire depuis l'aventure d'Alexandre. Alexis Tsipras n'est qu'un poseur et les Grecs eux-mêmes n'iront pas jusqu'à le pendre alors qu'il le mérite, comme les autres. Ivan Rioufol a parfaitement résumé la situation: "Alexis Tsipras, qui bataillait contre la "rigueur" du libéralisme, avec l'appui complaisant de Fr. Hollande, a perdu le combat... Tsipras aura à s'expliquer avec son peuple qu'il a trahi, puisqu'il a accepté des conditions plus rudes que celles qui avaient été majoritairement refusées le 5 juillet..." Un pays sorti de l'histoire n'est plus traversé de passions; il commente ironiquement, il observe, il texte et il touite. C'est ce que font les Français, du reste, tous plus intelligents les uns que les autres mais tous impuissants; ils préfèrent, de loin, rester des avatars sur le ouèbe plutôt que participer réellement à la vie publique. Le grand pays des révolutions en a marre des révolutions. La jeunesse est sociopathe: elle ne veut pas sortir de la virtualité technologique. Elle se plaint de vivre; travailler, c'est dur, être né, une calamité. Mes parents ne m'ont pas demandé mon avis (démocratique), c'est injuste. On ne fait rien avec une jeunesse pareille. Alors que dire de la Grèce... leur soi-disant référendum ne signifie rien; les Grecs veulent continuer à tricher, c'est ça. D'ailleurs je ne pense pas en européen comme Rioufol mais en Français: les Grecs m'indiffèrent; qu'ils sortent vite de l'Europe et nous aussi.

Cependant la France est faite pour les grandes résolutions. Elle souffre d'adopter les solutions des autres mais n'a rien inventé depuis le gaullisme; elle s'est avachie auprès de doctrines politique et économique étrangères: libéralisme mondialisé anglo-saxon, communautarisme anti-républicain. Les solutions de l'Europe, des banques mondiales, les solutions actuelles moyennes de tous les bureaucrates, technocrates, hommes d'affaires et politiciens achetés ne lui conviennent pas: même en plein déclin historique, il lui faudrait un zest de grandeur!

Paris était la ville des révolutions; elle est devenue celle des bobos virtualisés pour qui la réalité, biologique ou sociologique, c'est mal. C'est contre Paris qu'il faudrait faire la révolution. Il y avait un reste de puissance messianique chez les bourgeois laïcards début de siècle, ce patriotisme messianique qu'ils avaient arraché aux aristocrates et aux soldats. Désormais les politiciens eux-mêmes sont ravis d'incarner des valeurs maléfiques, anti-sociales ou anti-nationales, sont ravis d'étaler leur soumission à l'hyper-classe, aux groupes financiers étrangers. Les artistes, relais entre le bailleur et le politicien, se chargent d'ailleurs de médiatiser cette bassesse: godemiché géant place Vendôme, Tapis vert saccagé à Versailles.

Les jeunes qui ont envie d'entreprendre, je l'ai dit et qui en ont les moyens, partent: ils font bien. Il est là, éventuellement l'avenir français: à l'étranger, dans les colonies d'exilés et de francophones. Ils savent intuitivement qu'on n'entreprend pas dans un pays pareil: 54% des travailleurs français sont payés par l'Etat ou l'argent public d'une manière ou d'une autre; et encore faudrait-il compter les paysans, payés par l'Europe, c'est-à-dire l'argent public français encore. Le rêve du jeune Français féminisé ou castré, abîmé dans la contemplation de son téléphone, des jeux d'arcades ou d'internet, c'est le concours: devenir Fonctionnaire, quelle sécurité! On a besoin de sécurité quand on est jeune; on n'a pas été assez couvé par maman célibataire et féministe. Le gouvernement les aide ces pauvres jeunes illettrés ectoplasmes traumatisés par la vie: ils valent bien que nous augmentions encore la dette en créant artificiellement des emplois de branleurs, de médiateurs, d'accompagnateurs, de marseillais des services non-marchands. L'Etat, depuis toujours, est incapable d'impulser la création économique...

L'individualisme totalitaire arrivé à son point de négation absolue: ils sont seuls, immatures et contents. Pure apparence, cette jeunesse virtualisée se suicide pas mal pourtant mais c'est encore un moment "festif" probablement qu'on partage à distance avec ses camarades irréels.