mardi 27 septembre 2016

François Mitterrand par Winock




J'ai presque tout lu de Michel Winock. Non content d'être un historien rigoureux, parfois vaincu par l'opacité, la contradiction des faits, le ténébreux réel, il rachète sa naïveté d'homme de gauche par une solide culture politique et l'intérêt qu'il porte, la fascination dirait-on pour ce qu'il rejette a priori: les forces conservatrices et réactionnaires. Le fait le fascine. Et peut-être François Mitterrand dont il n'a pas écrit du tout une biographie amicale l'a t-il fasciné avant tout.

Ce livre est curieux: Winock ne fait pas une biographie fouillée qui a déjà été faite maintes fois. La vie de François Mitterrand est longue, somme de vies différentes, somme de personnages divers, déroutants. On dirait que Winock s'est forcé au jeu parce que Mitterrand est une figure incontournable de la gauche. Peut-être avait-il plus ou moins de répulsion à cette entreprise après avoir traité la vie de Clemenceau ou de Germaine de Staël, où j'ai senti la passion. J'ai plutôt senti la froideur de l'analyste lointain, le désabusement dans ce dernier livre.

François Mitterrand fut-il sincèrement un homme de gauche? N'est-ce pas plutôt Valéry Giscard d'Estaing qui en 1974, a ouvert la voie politiquement parlant, aux éternelles réformes modernes destinées à remiser l'autorité et la nation? Mais cela n'est pas défini par Winock: a t-il défini la gauche? Il est évident que la gauche mendésiste dont il se réclame par ailleurs n'a pas eu vraiment de prolongements historiques après 1955: peut-être Rocard, peut-être Jospin ont-ils eu l'heur de plaire à Michel Winock. Peut-être Michel Onfray correspond-il aujourd'hui à ses aspirations. La "gauche" n'a gagné en 1981 que parce qu'elle s'était tout à fait royalisée dans la personne de Mitterrand. Winock le dit assez: Mitterrand n'a gagné que par esprit stratège. Mutant constamment, Mitterrand s'est nourri de son opposition au régime personnel de 1958: il se nourrit constamment de ce qu'il déteste pour créer un nouveau personnage adapté aux circonstances. En ce sens, Michel Winock n'ose pas le dire mais Mitterrand a été extérieur à la gauche. La "deuxième gauche", c'est la gauche avec du contenu et sans le falbala anti-capitaliste de l'ancien PCF. Le perdant de l'élection de 1981, c'est Pierre-Mendès-France réincarné en Rocard. D'un autre côté, sans Mitterrand, la gauche, oubliée, dénaturée dès sa victoire de 1956 (selon Winock) n'aurait jamais gagné sa place dans ce régime.

A nouveau, la gauche n'a gagné en 2012 que parce qu'elle n'a pas défini de contenu, que parce qu'elle n'a réalisé qu'un exploit artificiel, la "synthèse" de cliques et d'options contradictoires. Ainsi va le régime, sa dure loi des deux tours, thème peu traité dans le livre de Winock. Les hommes sont ce que les événements font d'eux.

Personnellement, je salue l'artiste politique en Mitterrand et je regrette qu'il n'ait pas eu, à l'égal des rois, plus le sens artistique: à part la pyramide de Peï, les autres "grandes" constructions du règne sont assez laides (opéra Bastille, Arche) ou quelconque comme la bibliothèque de Tolbiac. On affuble ces bâtiments de l'épithète de "grand" pour oublier leur banalité dans un univers compris dans les années 1980 débordant de verre et de béton. Il y avait chez Mitterrand toujours quelque chose du techno froid des années 60. A Jacques Chirac qui fut qualifié ainsi dans sa jeunesse politique, on doit une réalisation plus novatrice, relativement plus discrète, le musée du quai Branly.


lundi 5 septembre 2016

La "République" et son idéal négateur




La France est une collection de peuples géographiquement et spirituellement proches: auvergnats, bourguignons, languedociens, provençaux, flamands, alsaciens, bretons, corses... La Monarchie anciennement fit l'essentiel du travail de fédération auquel elle avait adjoint un immense empire maritime réduit à quelques confettis néanmoins fermement arrimés à la France (Martiniquais, Guadeloupéens, Réunionnais).

Le principe monarchique quoique disparu, subsiste dans l'élection du Président au suffrage universel, sorte d'onction démocratique. La Révolution a lancé un nouveau régime, avec un nouveau principe: la liberté. Au nom de la liberté, on eût des guerres nombreuses, des bouleversements, des vies sacrifiées par milliers. Cet idéal, la liberté a d'abord produit, charrié, l'exact contraire de sa prétention: de quoi se demander s'il en valait la peine. Les Vendéens se souviennent qu'on leur a dénié pendant longtemps la liberté religieuse: aux yeux des fanatiques révolutionnaires, ils furent simplement des rebelles, des brigands. La Révolution cachait sous des principes des mots d'ordre de haine abstraite et de destruction, destruction qui a fini par se retourner contre ses auteurs, du reste.

Bon an, mal an, la liberté est restée le principe de la "République", enfin installée en 1870, plutôt en 1879. La liberté contre le principe monarchique qui a produit le régime d'assemblée dont on a expérimenté toute la nocivité et la liberté contre la tradition qui a fini par déraciner la France d'un point de vue spirituel, par l'enlaidir, la polluer sur le plan industriel et technique. Tous les gouvernements de gauche politiquement ont favorisé le modernisme, les transformations industrielles et techniques. Les écolos de gauche qui ne sont que des pantins n'ont probablement jamais réfléchi à ça. Se raccrochant à un sentiment réactionnaire, la Nature mais pas très intelligents, ils n'en sont pas au point de se demander si les sociétés et les peuples, partie de la Nature, ne nécessiteraient pas eux aussi la protection, la bienveillance des hommes. Or, qui défend les animaux dans leur milieu et leur intégrité défend les hommes dans leurs traditions, leur art de vivre.

Aujourd'hui, la "liberté" à gauche consiste a favoriser le retour du religieux: de quoi encore se demander si tous ces bouleversements depuis 1789 ont servi à quelque chose. Le principe monarchique en comparaison, c'est dix siècles depuis les Capétiens, dix siècles avec une seule idée-force: agrandir le domaine et la puissance royale. Manuel Valls, clone républicain en chef (1) s'imaginant que son principal adversaire est N. Sarkozy, rappelle à point nommé que c'est l'essence de la gauche paumée d'être déracinée et de déraciner par l'abstraction: "Les racines, les origines, l'identité de la France, ce sont aussi et peut-être d'abord les Lumières, l'humanisme." On voit que ce n'est pas la rigueur intellectuelle qui l'étouffe: comment une idéologie essentiellement anti-traditionnelle pourrait-elle constituer des racines? Les Lumières seraient donc d'autoriser le mariage entre homosexuels: on entend Barrère, Robespierre ou Brissot se bidonner. Je ne suis pas en train de devenir monarchiste mais face à la déroute des idées, des intentions et des résultats dans le camp progressiste aujourd'hui qui se réclame sans arrêt de la "République" et de ses valeurs creuses et changeantes, je ressens le vide sidéral de mon époque.

Mais de la même manière que les révolutionnaires se dévoraient entre eux à qui serait le plus négateur, le plus novateur, le plus extrémiste, l'idéal républicain a toujours constitué en une surenchère dans l'abstraction et le déracinement: telle est son unité purement négative au-delà de contradictions temporelles incompréhensibles. La société des droits individuels finit en société des communautés opposées, soit l'exact contraire de l'idéal révolutionnaire unitaire.

Le "vivre-ensemble" a remplacé la liberté: notion creuse, naïve, négative, hypocrite, consistant à cacher une situation hors-contrôle, la situation d'un pays dépourvu de souveraineté dans ses actes (2), notion qui cache mal également la traîtrise des élites politiques vis-à-vis du peuple. En 1789, le peuple devenait souverain, "la patrie ou la mort" disait-on; en 2005, son vote référendaire était bafoué par le Président lui-même, qui ne se retirait pas, par le suivant qui trahissait ce vote. Le suivant encore nie totalement qu'il puisse y avoir un peuple sous le vocable de république; c'est pour lui un assemblage hétéroclite dominé par la technique politique. La gauche dominant les mentalités a imposé la rupture d'homogénéité du peuple français par la rupture du pacte de fédération civique qu'elle avait elle-même... entrepris. Quel sens a tout cela?


(1) Le 29 août à Colomiers, Haute-Garonne.
(2) "De même que le redoublement systématique du sujet si cher à notre Président de la république, vous savez: la France, elle estime que, le gouvernement, il fera en sorte que... montre bien l'impuissance du dit sujet à rien entreprendre par lui-même..." Renaud Camus

Les massacres de Machecoul, par François Flameng (XIXe s.)

mercredi 31 août 2016

La républicanisation du FN à l'épreuve de la colère française






La colère, l'exaspération, la rage des Français va augmentant: marre de ces islamistes cachés ou ouverts, marre de ces revendications, provocations tous azimuts en pleine période d'attentats, marre de cet Etat déraciné déracinant la France, marre de cet état de droit, de cette République abstraite bâtie contre les Français qui ne défend que l'étranger, que le clandestin, que l'agresseur, le voleur, le musulman, qui se dit laïc mais qui promeut ouvertement l'islam sans même savoir ce que c'est réellement!

Les attentats vont reprendre et les incidents se multiplier. Un policier agressé à Toulouse par un Abderrahmane Amara, au couteau: sûrement un Français de souche "rageux" et raciste grimé en Arabe. Sont sympas les arabes; les musulmans, c'est la paix, la concorde, quoi. Combien d'attaques depuis Mohamed Merah? On ne les compte plus. Ces attaques ne tombent pas du Ciel. Mais Mélenchon ne veut plus qu'on lui parle de religion; peine perdue, ce sont les immigrés qu'il a tant chéris (à la place de la liberté) qui lui feront sonner sans cesse les cloches de l'islam combattant aux oreilles. Combien d'actes de délinquance depuis des décennies, systématiquement camouflés par des médias complaisants? Des noms tus ou même remplacés par des Eric, des Michel: depuis des décennies, la propagande et l'ignominie médiatiques veut la mort du peuple de France. Selon Azouz Begag, il y aurait 15 à 20 millions de Musulmans en France, avec un grand M: pas des musulmans au sens religieux (petit m) mais au sens ethnico-confessionnel; des "Arabes" pour les Français. 100 000 musulmans en France ne pourraient pas se regrouper, se compter et composer une force religieuse: on pourrait alors parler d'islam de France. Avec 20 millions de Musulmans, ils sont suffisamment concentrés par endroits qu'ils sortent naturellement du cadre français. Ceux de la troisième génération, qui ont gardé leurs prénoms arabes ne sont pas Français mais francisés et cèdent à la pression communautaire, se définissant avant tout par la religion, et même comme des franco-musulmans! La situation algérienne de 1961 a été importée en France, à fronts renversés: Musulmans et Européens se sépareront fatalement.

Il n'y a pas de différence pour les Musulmans entre la religion et la société, donc pas de société civile, politique, au sens où nous l'avons bâtie en Europe. Ces gauchistes paumés qui ne comprennent pas pourquoi avant, c'était bien entre Français et Arabes, à l'époque où il n'y avait pas de revendications communautaires n'ont pas le sens du temps et du changement. "Tout change" disait Héraclite. A force de grossir le flux des immigrés, eh bien les immigrés deviennent la population majoritaire dans certains endroits et se mettent à revendiquer, à rejeter la société qui les a si bien accueillis, à se replier sur eux-mêmes. Mais non: ce sont les extrémistes de droite, les racistes qui se replient sur eux-mêmes, c'est bien connu.

C'est désormais une question de vie ou de mort. N'acceptez plus les voilées ou les barbus dans vos établissements, je le comprends et je le soutiens! Refusez l'islam, religion de mort, religion d'arriérés et de débiles: la musique vous transformera en singes ou en porcs laisse t-on dire à l'imam de Brest à des petits enfants. Imam et Brest: deux mots qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

Le FN met la pédale douce sur l'islamisation du pays et l'invasion migratoire: c'est un tort. Bientôt, il y aura des incidents sans nombre entre Français et Musulmans, les deux n'étant pas compatibles. Bientôt, les Français exaspérés ne comprendront pas l'attitude prudente du FN qui dit: "On ne peut que désapprouver l'attitude de ce professionnel" (Wallerand de Saint-Just) ou que le comportement du restaurateur de Tremblay-en-France (!) n'est pas normal (Philippot). Sont-ils sourds et aveugles eux aussi? Tous deux dans leurs interventions, ajoutent qu'il est nécessaire d'étendre le champ de la loi de 2004, donc d'interdire le voile. Que disent-ils finalement? Rien de clair. "On est chez nous" clamait pourtant une affiche du FNJ. Le FN a une carte à jouer mais s'il poursuit sa "républicanisation" et sa soumission à un état de droit qui est sans principe et dans les mains des islamo-gauchistes, il perdra de facto le soutien de ceux qui ont décidé coûte que coûte de résister.

Scènes de l'islamisation tranquillou à Blois et à Chamonix - les islamo-gauchistes de Douarnenez, affublés de fichus et sortis d'un festival de cinéma probablement subventionné, donnent l'exemple de la soumission (ce qui est le moins pour Allah).

mercredi 24 août 2016

Le burkini, instrument de la guerre colonialiste



A ce jour, 26 communes ont pris un arrêté anti-burkini avec un contenu parfois aussi tordu que celui de Nice: accès interdit " à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et la laïcité et respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades." Le mot burkini n'apparaît pas. S'il fallait arrêter les baigneuses en bikini jugé peu correct, ça ferait du monde! Enfin l'association "bonnes moeurs et laïcité" est plus que douteuse. Ce n'est pas la laïcité qui est attaquée, c'est la France. Tous ces singes républicains, à commencer par Estrosi et son apanage de prostituées socialistes, ont mis la France en danger. Ce ne sont pas eux qui conduiront la vraie guerre, en nommant les choses, en visant l'ennemi, en sachant ce que l'on veut défendre.

Bref: je me réjouis que le nombre de communes soit grandissant. Je me réjouis de constater enfin une réaction des pouvoirs publics face à l'islamisation forcée de notre pays, favorisée par... ces mêmes pouvoirs publics depuis longtemps du reste. Mais ça ne suffit pas.

Ces baigneuses effrontées qui osent, à Nice (16 de verbalisées) parader dans leurs costumes islamistes sont justement l'avant-garde de la société musulmane de demain, tout comme les voilées intégrales se baladant à Saint-Denis, Aubervilliers. On les célébrerait comme des pionnières et c'est justement ce qu'elles doivent se dire entre elles. Elles osent tout, sans honte et sans décence car elles sont fanatisées. Elles approuvent par leur comportement tous les morts des attentats islamistes; il faut donc les considérer comme faisant probablement partie des réseaux terroristes. Nous sommes en guerre et nous devons réagir par la guerre, non par la mollesse, la "laïcité" ou la tolérance matérialiste. Il ne faut rien attendre non plus de la "communauté musulmane" qui n'a rien fait, un mois après l'attentat de Nice, pour endiguer le phénomène; elle est, par ses représentants louvoyants et victimaires, l'alliée objectif du terrorisme.

Ces baigneuses militantes devraient être arrêtées et placées en garde à vue au moins 48 heures, interrogées pour savoir quels sont leurs liens avec le terrorisme pendant que leurs appartements seraient fouillés, leurs proches interpellés, interrogés également. En ne les arrêtant pas, ne les confrontant pas, la France perd actuellement de précieux renseignements qui dorment dans leurs appartements, leurs ordinateurs, leurs portables, leurs papiers. Il n'y a aucune raison logique de penser que ces femmes ne sont pas en contact les unes avec les autres d'une part, ne promeuvent pas la société islamique dans la rue ou la plage sans lien avec le terrorisme d'autre part.

Une fois interrogés, ces femmes, leurs proches n'ont rien à faire en France où ensemble, ils ne veulent pas s'assimiler. Qu'ils soient renvoyés sans possibilité de retour. Ce ne sont pas seulement les burkinis qu'il faut pourchasser mais toutes les voilées intégrales, les barbus, les porteurs de djellabas et de babouches qui se croient chez eux, au bled, en pleine ville française. Tous ne sont pas détenteurs de renseignements précieux mais tous sont des déracinés un peu, beaucoup ou passionnément fanatisés par l'islam. Ils n'ont rien à faire en France. Tous ces vêtements islamistes doivent être également interdits à la vente. C'est comme ça que l'on gagne une guerre, pas en pontifiant et attendant la prochaine catastrophe!

Sans surprise, l'islamo-collabo Besancenot crie à l'islamophobie.

dimanche 21 août 2016

Le colonialisme mental des gens de gauche


Pourquoi les cons de gauche veulent absolument je ne dis pas franciser, mais républicaniser des populations étrangères qui au mieux, deviendront des clones républicains, esclaves déracinés employés sur le marché libéral mondialisé que la gauche promeut, au pire, la racaille que l'on connaît? Parce qu'ils sont colonialistes. C'est tout bête!

Vaut-il mieux d'ailleurs devenir un clone républicain déraciné qu'une racaille? Ca se discute. Quelle est la différence entre la gauche socialiste d'Etat, au pouvoir en 1956 avec Guy Mollet, Bourgès-Maunoury, Gaillard, Pflimlin, P. Commin Secrétaire général de la SFIO, et la gauche socialiste d'Etat au pouvoir en 2012: Hollande, Ayrault, Valls, Cambadélis Premier secrétaire du Ps? Aucune: ce sont tous des colonialistes dans la pure tradition déracinante républicaine.

1956: la colonisation se fait à l'extérieur et de façon à déraciner spirituellement des populations majoritaires. Les petits Musulmans d'Algérie mais aussi les petits Noirs d'Afrique, jusqu'à la liquidation de l'empire colonial (1954-1962) apprennent, quand ils vont à l'école, qu'ils sont Français et que leurs ancêtres étaient Gaulois, même s'ils n'ont pas la citoyenneté française, du reste. Les connauds gauchistes d'aujourd'hui qui trouvent cela rétrospectivement scandaleux et absurde oublient simplement que cette façon de coloniser les âmes et les esprits remontait aux lois scolaires de Jules Ferry (1881-82) et à sa politique coloniale (Tonkin et Annam essentiellement, 1883-85). Les républicains n'ont pas inventé l'empire africain (Algérie, 1830, monarchie louis-philippienne) mais ils ont inventé l'armature idéologique de cette colonisation, particulièrement Jules Ferry dans son discours sur les "races inférieures" (sept. 1885). Ils ont aussi poussé à bout la colonisation africaine (Brazza sur l'Ogoué: 1876-80, Tunisie: 1881, prise de Ségou dans le bassin du Niger: 1890, Madagascar: 1896). De la "gauche républicaine" de Jules Ferry au parti socialiste de François Hollande qui avait rendu hommage au premier, on s'en souvient, il y a une belle continuité colonialiste.

En termes de territoires et d'étendue, les républicains ont fait beaucoup plus fort que la monarchie (Inde, Nouvelle-France) mais la différence essentielle, c'est que la monarchie (y compris l'Algérie) ne cherchait pas à coloniser les populations locales mais à coloniser le territoire plutôt (avec l'insuccès que l'on sait). La République, elle, toute vibrante d'abstraction lumineuse, a voulu coloniser les âmes des autochtones, non seulement les catholiciser (les Noirs ou les Océaniens) mais aussi leur faire croire qu'ils étaient de bons Français par la magie de l'Enseignement libéral. Sans envoyer de colons ou si peu, la République a cru pouvoir coloniser des populations qui n'avaient aucun lien spirituel ou matériel avec la France.

Là est la racine de la colonisation à l'envers que nous vivons en France actuelle. 2012: la colonisation se fait à l'intérieur et toujours de façon à déraciner spirituellement et matériellement des populations étrangères grandissantes. Le ressort de cette immigration subie est la culpabilisation. Après l'échec d'une assimilation abstraite à l'extérieur vient l'échec d'une l'assimilation affective à l'intérieur. L'Enseignement français est pétri de cette culpabilisation. Les gens de gauche, notamment les profs sont là pour culpabiliser les petits Français d'une colonisation qui, si elle avait réussi ne ferait pas d'histoire (les Américains reprochent-ils aux Anglais de les avoir colonisés?), et forcer des enfants d'étrangers en masse à faire partie d'une république abstraite, d'autant plus abstraite qu'ils ne sont même plus au pays! Les Français sont dépossédés de leur culture, les étrangers considérés comme des réceptacles vides. La colonisation mentale de la république continue, avec un double désastre cette fois: dépossession spirituelle et territoriale des Français, double déracinement des immigrés.

La France: un conglomérat de populations géographiquement proches.


mardi 26 juillet 2016

Vers l'éclatement de la France ou... le salut par la dictature



Je ne vais pas répéter pour la énième fois ce que toute la "fachosphère" du ouèbe relate à l'appui des faits: la France s'enfonce un peu plus chaque jour, comme l'Allemagne d'ailleurs, dans une guerre civile inter-communautaire dans laquelle le sentiment national aura disparu. Ceux qui sont sensés faire vivre ce sentiment national sont des traîtres, des inconscients, des incompétents etc. La France du "vivre-ensemble" n'a jamais existé; c'est un fantasme de gauchiste mondialiste. La France de demain, c'est-à-dire prochainement sera découpée en trois ou quatre parties voire plus, opposées, antagonistes, irréconciliables: une partie musulmane modérée, une partie musulmane djihadiste (région parisienne?), une partie chrétienne combattante, comme au Liban, une partie "chrétienne laïque" genre démocrate-chrétien, de l'eau tiède sous influence califaire, une partie jacobine belliqueuse. Aucun de ces royaumes pendant longtemps ne sera en mesure de refaire l'unité. Paris ne sera plus la capitale de la France mais comme aux temps mérovingiens, une capitale parmi d'autres. La dernière fois que la France a été découpée (en deux) n'était pas si loin: 1940-1944.

Je ne vais pas répéter encore et encore que tous les responsables de la situation sont en place et que d'eux, il n'y a rien à attendre sinon leur châtiment qui viendra dans la tourmente. Il y aura des centaines de morts ou des milliers, des dizaines de monuments anciens détruits par les fanatiques musulmans. La mort deviendra quotidienne; on ne fera plus attention aux attentats, explosions, représailles et guérillas; situation qu'ont connu Liban, Yougoslavie, Algérie, Irak, Afghanistan, Syrie. Le jeu est fait: nous subissons le solde de quarante ans de décadence politique et sociale, permise et souhaitée, de féminisation, d'arabisation et d'islamisation, de déracinement idéologique, de perte de contrôle politique et de veulerie consumériste.

Ce n'est pas la veule social-démocratie encore appelée Cinquième république qui peut sauver le peuple et son unité. Ce ne sont pas les candidats innombrables à la présidentielle, signe de la vacuité de la charge: le prochain président serait également un incapable comme l'actuel car il n'y a pas aujourd'hui, dans les institutions françaises ligotées par l'UE, le moyen de fonctionner comme un pays souverain.

Dans les moments de grand danger, avant même que la catastrophe n'advienne (1815), la France a combattu victorieusement ses ennemis par la dictature: la Terreur et Napoléon 1er. Oh, je n'aime pas tellement la Terreur mais sur le plan de la mobilisation nationale, elle fut efficace; tous les ennemis de l'époque (Anglais, Hollandais, Prussiens, Autrichiens, Sardes, Espagnols), présents à toutes les frontières furent vaincus par la galvanisation patriotique.

En plus de toutes les mesures techniques préconisées depuis quelques temps ou même depuis longtemps et qui permettraient à la France de faire le choix d'une immigration raisonnable et sous contrôle, c'est un véritable électrochoc patriotique dont le pays a besoin s'il ne veut pas sombrer dans la partition et les guerres féodales. Le pays à nouveau doit être galvanisé, pendant qu'il est encore temps, régénéré, renationalisé en quelque sorte. Et seul un gouvernement de combat, un gouvernement de patriotes et de guerre en est capable; pas évidemment ce gouvernement de minables, de dhimmis, de traîtres inconscients et d'universalistes veules.

Terroriser les terroristes.

lundi 18 juillet 2016

Pourquoi n'y a t-il pas eu de motion de censure?




La Cinquième république n'en finit pas de se désintégrer, rongée par la même mentalité "politicarde" qui avait eu raison des régimes parlementaires précédents. François Hollande représente un Président du Conseil, sans envergure, sans ambition pour son pays, du type Camille Chautemps: "On ne va pas envahir la Rhénanie à deux mois des élections!", avait dit celui-ci en 1936. (1)

La classe politique est incapable de se renouveler; comme en 1938-40, les Français voulaient des vacances et ne voulaient pas se battre, la classe politique était divisée et impuissante face au danger hitlérien. Rebelote en 1956-58; les Français voulaient à nouveau des vacances (troisième semaine de congés payés due au gouvernement du Front républicain de février 1956); les politiciens, à nouveau, bataillaient pour des places et des combines, pas pour le pays: on pacifiait l'Algérie comme une mesure de police et on n'avait aucune solution d'avenir.

Les Français n'affrontent pas les problèmes du jour: ils préfèrent ne pas les voir. C'était il y a 10 ans qu'il fallait prendre à bras le corps les deux gros problèmes qu'affronte frontalement la France aujourd'hui: l'immigration de masse inassimilée et la perte de souveraineté au profit d'une entité administrative soumise à des intérêts privés. Il est trop tard maintenant. L'Union européenne ne peut plus être sauvée; soumise à des crises à répétition, elle est détestée par l'ensemble des populations européennes: beau résultat de politiciens qui n'ont pas arrêté de bassiner le peuple avec une "autre Europe"; en France, on aime rêver, encore une fois, jusqu'à la note, l'addition.

Nous sommes en pleine guerre désormais: inutile de le nier. Plus de 8000 radicalisés sont capables de tuer en France et on les a laissés s'entraîner dans des zones de guerre, on ne les pas bloqués non plus aux frontières; c'est contraire aux dogmes européens: capitaux libres, hommes libres! Le multiculturalisme, là aussi asséné comme un dogme inévitable par tous nos politiciens inféodés à l'idéologie mondialiste, en France comme en Allemagne, produit une somme de violence extraordinaire. Un seul type apparemment, a réussi à tuer plus de 80 personnes, dont beaucoup d'enfants, le soir du 14 juillet à Nice: multipliez 8000 par 80 et vous aurez ce qui nous attend, ce qu'ils souhaitent et ce qui correspond à une bonne guerre civile: le résultat de 40 ans de laxisme judiciaire, d'immigration de remplacement, de haine anti-patriotique à travers les médias. L'islam n'est pas compatible avec la France; il y a désormais une guerre de "civilisations", même si nous ne l'avons pas voulue: oh non pas une belle civilisation contre une autre belle civilisation, comme au moyen-âge: une civilisation vieille et impotente d'un côté, décadente, la civilisation chrétienne devenue laïque et qui se renie, se flagelle d'exister et une civilisation jeune et arriérée de l'autre, se réveillant par le fanatisme et la solidarité victimaire d'une soixantaine d'années d'humiliation, de marginalisation, depuis la fin de l'empire ottoman.

"Notre" classe politique est incapable de redresser la situation; ils n'ont même pas été capables de faire tomber le gouvernement le 12 mai et le 5 juillet alors que c'était numériquement possible. La gauche ultra-bidon et ultra-sectaire des "frondeurs" avait refusé de s'associer à la motion de la "droite" du mois de mai alors que 246 députés de "l'opposition" l'ont votée. Echaudée, la "droite" cette fois n'a pas suivi le 5 juillet les 56 mêmes frondeurs de "gauche" qui tout aussi bidons et sectaires voulaient simplement se compter. La droite au pouvoir serait tout aussi incapable de redresser la situation, due en bonne partie à Nicolas Sarkozy. Ces frondeurs sont des minables mais la droite qui eût dû jouer son rôle, comme le rappelait Dupont-Aignan, a préféré regarder le foute et infliger aux Français neuf mois supplémentaires de débâcle hollandaise. Quelle différence avec Camille Chautemps?

(1) Cité par Adrien Abauzit. Camille Chautemps, type du radical passe-partout, était sénateur et ministre des Travaux publics lors de la remilitarisation par Hitler de la Rhénanie (7 mars 1936).

Un homme au-dessus des partis, des querelles de boutiques : Le Président de Henri Verneuil, 1961. Mais ça n'existe pas dans la "République française" et ses "valeurs".