mercredi 26 octobre 2016

Le coup d'Etat manqué des policiers



Les Français ou ce qu'il en reste ne savent faire qu'une chose: se plaindre et pleurnicher sur internet que justement, ils ne peuvent rien faire. Mais ils ne le disent pas comme ça ou si peu! Au contraire, dans le virtuel, tout est possible, la Révolution est possible, rendez-vous compte: toujours cette satanée révolution qui leur paraît résumer tout, leur lâcheté surtout, leur passivité, leur résignation au fond. Accrochés à Facebook comme des moules à leur rocher, ils commentent sans prendre de risques, sans essayer de changer quoi que ce soit. Les protestations, les pétitions, les marches, les déclarations, tout ça est de la même eau: on se compte, on se croit fort alors qu'on ne passe pas à l'action véritable. On reste dans la légalité. On confond légalité et légitimité. Comme Robespierre au dernier moment, on ne veut surtout pas s'imposer par la force, la seule chose qui compte. Les Français descendants des Gaulois attendent tout de l'Etat: ils ne savent pas s'organiser par eux-mêmes, devenir efficaces et affronter l'Etat qui les vole et organise leur disparition, leur relégation dans des réserves indiennes. Facebook disperse les forces, constitue de fausses poches de pseudo-résistance: on y est un atome épars, sans contenu physique. Facebook illustre des comportements qu'il n'a pas créé lui-même. Ah les pages de résistance se multiplient sur Facebook! Coule! Dérisoire! Festif! "Le peuple se soulève" sur Facebook: 24 657 membres. Combien de centres d'accueil concrètement bloqués par des locaux mobilisés pour sauver leur mode de vie: zéro.

Les nationalistes dont le gros défaut est de se plaindre constamment ont également le gros défaut de l'époque, partagé aussi bien par les gauchistes: celui de l'illusion virtuelle, de la désintégration sociale. Internet pourrait servir à tout autre chose: il n'est que l'illustration systématique de cet esprit frivole, dans le fond, résigné et égoïste, de cet esprit festif, débile, atomisant, dérisoire, désarmant à l'avance toute entreprise collective sérieuse.

Lundi soir dernier, vers minuit même, environ 500 flics armés se retrouvaient à Paris, en voiture, en moto et à pied, à l'hôpital Saint-Louis puis sur les Champs-Elysées. "Au ministère de l'Intérieur, ce fut la panique" (1). Pendant quelques heures, les policiers n'ont-ils pas manqué l'occasion suprême: celle de se ruer sur le ministère de l'Intérieur et l'Elysée, côte à côte, séparés par la petite place Beauvau, d'abattre les quelques gardes récalcitrants s'il le fallait? (2) Il eût fallut alors une véritable organisation, même avec peu d'hommes et un chef décidé surtout. Il eût fallu Bonaparte un XIII vendémiaire. Comme sur internet, les policiers n'ont voulu "manifester que leur ras-le-bol" dirait Vincent Marronnier. Heure après heure, après des heures déjà de tergiversations fébriles en vue de se regrouper, ils ont peut-être rêvé au changement mais ne l'ont pas tenté; comme sur Facebook ils voulaient impressionner par le nombre (et le bruit) avec cette idée encore et toujours que l'Etat règle tout, que l'Etat les entendrait, réagirait humainement... depuis, les discussions ont commencé, les politiciens professionnels qui ont été des hommes avec la trouille ont retrouvé leur protection bienfaisante symbolique: l'Etat, et ont réussi à encadrer les élans perturbateurs des policiers... depuis l'espoir a disparu.

"L'Etat, l'Etat..." Idole tutélaire et bienfaisante de la France qui est en train de la tuer, la dépecer, la républicaniser. "Ceux qui se mettront en travers de l'accueil des migrants trouveront l'Etat devant eux" a déclaré avec aplomb Manuel Valls (3) et les Français ont été impressionnés: ils n'ont pas assemblé des tracteurs pour bloquer l'accès des centres d'accueils campagnards des "migrants", pas préparé des lances à purin à envoyer sur les gauchistes, les gendarmes ou les réfugiés/clandestins... non, ils n'ont fait que plier devant la volonté étatique et râler sur internet, pardi!

(1) Le Figaro en ligne, le 18 octobre.
(2) "Des effectifs bloquaient ferme les accès de l'avenue de Marigny qui longe le palais présidentiel et donne sur la place Beauvau. Depuis le matin, la rumeur disait que les "révoltés" allaient s'y engouffrer." Id.
(3) Le 22 octobre à Tours.

dimanche 9 octobre 2016

Le général sans Tête



Que de candidats pour un poste présidentiel en perdition! Plus la fonction perd de son sens, plus il y a d'appétits: le prochain Président, à moins qu'il ne remette en cause les dogmes anti-souverainiste et immigrationniste maintenant bien arrimés à la place, n'aura pratiquement aucune marge de manoeuvre et pas bien plus de consolation symbolique. Dépouillé des pouvoirs de la souveraineté, le Président français, probablement Juppé-le-condamné, sera le pion du groupe de Bildeberg (adoubé en Autriche l'année dernière) et remplira le "protocole émotionnel" (Ph. de Villiers) qui lui reste envers les actes de terrorisme, fatalité de la subversion musulmane voulue par l'UE et derrière, les groupes mondialistes des Très Riches.

En est-il conscient, le général Didier Tauzin, qui veut jeter les armes et revêtir la toge? Quand tout va mal, que le système est pourri, corrompu, prend-on le chemin clouté des urnes? Les Français boboïsés, aveugles, "employés de bureau hermaphrodites" inconscients de leur destin (Soral) ont voté Hollande en 2012: et ils voteraient d'un coup d'un seul nationaliste en 2017? C'est le premier reproche qu'on peut faire à Didier Tauzin: sa présence nouvelle affaiblit la camp souverainiste. La seule force structurée, bien imparfaite mais qui est fondamentalement souverainiste et anti-immigrationniste est le Front national. C'est le seul mouvement patriote d'envergure. Or le moment est-il critique, dramatique ou pas? Est-il encore temps de s'éparpiller dans les urnes ou de faire front et de briser démocratiquement un système verrouillé? C'est ainsi que la gauche avait perdu en 2002 face à une droite déjà sanctionnée. Mais retient-on les leçons d'histoire en France, même récentes? Apparemment, les Français joueront encore à leur jeu préféré: l'égocentrisme et la division.

La énième résurrection de de Gaulle (après Asselineau et Dupont-GnanGnan) a une conception bien faible du pouvoir exécutif: "La Nation, c'est l'employeur. Le chef de l'Etat, c'est l'employé. Point." (1) On voit mal "le plus illustre des Français" de 1958 dans ce rôle. Le chef de l'Etat, déjà complètement dépossédé comme le pays qu'il fait mine de gouverner ne serait alors qu'un employé? On mobiliserait des millions de citoyens pour élire un employé? Peut-être le général Tauzin a t-il voulu signifier qu'il faudrait un chef d'Etat plus modestement payé, qui donne lui-même l'exemple? Le fait est que dans les mots, il ne l'a pas dit. C'est le problème de Tauzin: il n'a pas de parole politique. Sa parole n'a pas de portée; il n'en comprend pas lui-même l'existence. Tout le contraire de de Gaulle.

D'un côté, le général dit qu'il y a "urgence", cause de sa candidature et de l'autre côté, c'est un Brassens pépère qui prend la pose sur Facebook, se promenant tranquillement avec sa femme ou fumant la pipe, l'air rieur, portant pull mohair gris campagnard. Au début, il faisait des apparitions face caméra, de son bureau personnel, comme s'il régentait la France déjà. Un peu Kennedy, un peu de Gaulle, le général Tauzin qui veut s'exhiber sur Facebook, n'est pas à la page.

Il prépare actuellement une conférence dans un bled paumé de la Meuse, Culley, le 18 octobre. On lit: "retrouvez-moi à Culley pour un débat sur la ruralité avec Rama Yade" et on voit sur une image de campagne vue d'en haut deux têtes découpées, apparemment réunies. C'est tout ce qu'on sait. A t-il mis Rama Yade l'incolore, la mondialiste Banania dans sa poche, ce qui serait une faute politique assez importante? Ses supporteurs sur Facebook le lui font savoir. Ou sera t-elle une contradictrice dans un débat dont il serait probablement amusant de connaître la profonde expérience de l'ancienne Secrétaire d'Etat sarkozyste, débarquée en France à 11 ans, n'ayant jamais quitté la région parisienne, symbole gadget de la discrimination positive?

Nous ne savons pas même si l'intitulé du débat semble indiquer cette dernière option. Le général Tauzin perd de précieux avantages en ne communiquant pas politiquement. Débattre, donner de l'importance à un clone républicain acquis aux droits de l'Homme, ex-umpéiste, ex-radicale, ex-centriste, consommatrice politique à la grosse tête présente t-il un quelconque intérêt politique? Comment les supporteurs de Tauzin vont-ils accueillir Yade la sarkozyste? Bref, il ne me semble pas que le général Tauzin réfléchisse en politicien.

(1) Extrait vidéo sur Facebook, le 6 octobre

jeudi 29 septembre 2016

Timecop1983



On se rencontrait
Au parc
Et on restait parfois
Jusqu'à la nuit
J'étais à toi
Depuis le début
Tu connaissais le secret
De mon coeur


Parce que tu étais ma
Ma première amourette
Oui, tu étais ma
Ma première amourette

C'est tellement lointain
Il m'arrive d'oublier
A travers le temps
Notre première rencontre
On était des gamins
A l'époque
Quand j'y pense
C'est comme hier

Parce que tu étais ma
Ma première amourette
Oui, tu étais ma
Ma première amourette


My first crush, album Reflections (2015)

mardi 27 septembre 2016

François Mitterrand par Winock




J'ai presque tout lu de Michel Winock. Non content d'être un historien rigoureux, parfois vaincu par l'opacité, la contradiction des faits, le ténébreux réel, il rachète sa naïveté d'homme de gauche par une solide culture politique et l'intérêt qu'il porte, la fascination dirait-on pour ce qu'il rejette a priori: les forces conservatrices et réactionnaires. Le fait le fascine. Et peut-être François Mitterrand dont il n'a pas écrit du tout une biographie amicale l'a t-il fasciné avant tout.

Ce livre est curieux: Winock ne fait pas une biographie fouillée qui a déjà été faite maintes fois. La vie de François Mitterrand est longue, somme de vies différentes, somme de personnages divers, déroutants. On dirait que Winock s'est forcé au jeu parce que Mitterrand est une figure incontournable de la gauche. Peut-être avait-il plus ou moins de répulsion à cette entreprise après avoir traité la vie de Clemenceau ou de Germaine de Staël, où j'ai senti la passion. J'ai plutôt senti la froideur de l'analyste lointain, le désabusement dans ce dernier livre.

François Mitterrand fut-il sincèrement un homme de gauche? N'est-ce pas plutôt Valéry Giscard d'Estaing qui en 1974, a ouvert la voie politiquement parlant, aux éternelles réformes modernes destinées à remiser l'autorité et la nation? Mais cela n'est pas défini par Winock: a t-il défini la gauche? Il est évident que la gauche mendésiste dont il se réclame par ailleurs n'a pas eu vraiment de prolongements historiques après 1955: peut-être Rocard, peut-être Jospin ont-ils eu l'heur de plaire à Michel Winock. Peut-être Michel Onfray correspond-il aujourd'hui à ses aspirations. La "gauche" n'a gagné en 1981 que parce qu'elle s'était tout à fait royalisée dans la personne de Mitterrand. Winock le dit assez: Mitterrand n'a gagné que par esprit stratège. Mutant constamment, Mitterrand s'est nourri de son opposition au régime personnel de 1958: il se nourrit constamment de ce qu'il déteste pour créer un nouveau personnage adapté aux circonstances. En ce sens, Michel Winock n'ose pas le dire mais Mitterrand a été extérieur à la gauche. La "deuxième gauche", c'est la gauche avec du contenu et sans le falbala anti-capitaliste de l'ancien PCF. Le perdant de l'élection de 1981, c'est Pierre-Mendès-France réincarné en Rocard. D'un autre côté, sans Mitterrand, la gauche, oubliée, dénaturée dès sa victoire de 1956 (selon Winock) n'aurait jamais gagné sa place dans ce régime.

A nouveau, la gauche n'a gagné en 2012 que parce qu'elle n'a pas défini de contenu, que parce qu'elle n'a réalisé qu'un exploit artificiel, la "synthèse" de cliques et d'options contradictoires. Ainsi va le régime, sa dure loi des deux tours, thème peu traité dans le livre de Winock. Les hommes sont ce que les événements font d'eux.

Personnellement, je salue l'artiste politique en Mitterrand et je regrette qu'il n'ait pas eu, à l'égal des rois, plus le sens artistique: à part la pyramide de Peï, les autres "grandes" constructions du règne sont assez laides (opéra Bastille, Arche) ou quelconque comme la bibliothèque de Tolbiac. On affuble ces bâtiments de l'épithète de "grand" pour oublier leur banalité dans un univers compris dans les années 1980 débordant de verre et de béton. Il y avait chez Mitterrand toujours quelque chose du techno froid des années 60. A Jacques Chirac qui fut qualifié ainsi dans sa jeunesse politique, on doit une réalisation plus novatrice, relativement plus discrète, le musée du quai Branly.


lundi 5 septembre 2016

La "République" et son idéal négateur




La France est une collection de peuples géographiquement et spirituellement proches: auvergnats, bourguignons, languedociens, provençaux, flamands, alsaciens, bretons, corses... La Monarchie anciennement fit l'essentiel du travail de fédération auquel elle avait adjoint un immense empire maritime réduit à quelques confettis néanmoins fermement arrimés à la France (Martiniquais, Guadeloupéens, Réunionnais).

Le principe monarchique quoique disparu, subsiste dans l'élection du Président au suffrage universel, sorte d'onction démocratique. La Révolution a lancé un nouveau régime, avec un nouveau principe: la liberté. Au nom de la liberté, on eût des guerres nombreuses, des bouleversements, des vies sacrifiées par milliers. Cet idéal, la liberté a d'abord produit, charrié, l'exact contraire de sa prétention: de quoi se demander s'il en valait la peine. Les Vendéens se souviennent qu'on leur a dénié pendant longtemps la liberté religieuse: aux yeux des fanatiques révolutionnaires, ils furent simplement des rebelles, des brigands. La Révolution cachait sous des principes des mots d'ordre de haine abstraite et de destruction, destruction qui a fini par se retourner contre ses auteurs, du reste.

Bon an, mal an, la liberté est restée le principe de la "République", enfin installée en 1870, plutôt en 1879. La liberté contre le principe monarchique qui a produit le régime d'assemblée dont on a expérimenté toute la nocivité et la liberté contre la tradition qui a fini par déraciner la France d'un point de vue spirituel, par l'enlaidir, la polluer sur le plan industriel et technique. Tous les gouvernements de gauche politiquement ont favorisé le modernisme, les transformations industrielles et techniques. Les écolos de gauche qui ne sont que des pantins n'ont probablement jamais réfléchi à ça. Se raccrochant à un sentiment réactionnaire, la Nature mais pas très intelligents, ils n'en sont pas au point de se demander si les sociétés et les peuples, partie de la Nature, ne nécessiteraient pas eux aussi la protection, la bienveillance des hommes. Or, qui défend les animaux dans leur milieu et leur intégrité défend les hommes dans leurs traditions, leur art de vivre.

Aujourd'hui, la "liberté" à gauche consiste a favoriser le retour du religieux: de quoi encore se demander si tous ces bouleversements depuis 1789 ont servi à quelque chose. Le principe monarchique en comparaison, c'est dix siècles depuis les Capétiens, dix siècles avec une seule idée-force: agrandir le domaine et la puissance royale. Manuel Valls, clone républicain en chef (1) s'imaginant que son principal adversaire est N. Sarkozy, rappelle à point nommé que c'est l'essence de la gauche paumée d'être déracinée et de déraciner par l'abstraction: "Les racines, les origines, l'identité de la France, ce sont aussi et peut-être d'abord les Lumières, l'humanisme." On voit que ce n'est pas la rigueur intellectuelle qui l'étouffe: comment une idéologie essentiellement anti-traditionnelle pourrait-elle constituer des racines? Les Lumières seraient donc d'autoriser le mariage entre homosexuels: on entend Barrère, Robespierre ou Brissot se bidonner. Je ne suis pas en train de devenir monarchiste mais face à la déroute des idées, des intentions et des résultats dans le camp progressiste aujourd'hui qui se réclame sans arrêt de la "République" et de ses valeurs creuses et changeantes, je ressens le vide sidéral de mon époque.

Mais de la même manière que les révolutionnaires se dévoraient entre eux à qui serait le plus négateur, le plus novateur, le plus extrémiste, l'idéal républicain a toujours constitué en une surenchère dans l'abstraction et le déracinement: telle est son unité purement négative au-delà de contradictions temporelles incompréhensibles. La société des droits individuels finit en société des communautés opposées, soit l'exact contraire de l'idéal révolutionnaire unitaire.

Le "vivre-ensemble" a remplacé la liberté: notion creuse, naïve, négative, hypocrite, consistant à cacher une situation hors-contrôle, la situation d'un pays dépourvu de souveraineté dans ses actes (2), notion qui cache mal également la traîtrise des élites politiques vis-à-vis du peuple. En 1789, le peuple devenait souverain, "la patrie ou la mort" disait-on; en 2005, son vote référendaire était bafoué par le Président lui-même, qui ne se retirait pas, par le suivant qui trahissait ce vote. Le suivant encore nie totalement qu'il puisse y avoir un peuple sous le vocable de république; c'est pour lui un assemblage hétéroclite dominé par la technique politique. La gauche dominant les mentalités a imposé la rupture d'homogénéité du peuple français par la rupture du pacte de fédération civique qu'elle avait elle-même... entrepris. Quel sens a tout cela?


(1) Le 29 août à Colomiers, Haute-Garonne.
(2) "De même que le redoublement systématique du sujet si cher à notre Président de la république, vous savez: la France, elle estime que, le gouvernement, il fera en sorte que... montre bien l'impuissance du dit sujet à rien entreprendre par lui-même..." Renaud Camus

Les massacres de Machecoul, par François Flameng (XIXe s.)

mercredi 31 août 2016

La républicanisation du FN à l'épreuve de la colère française






La colère, l'exaspération, la rage des Français va augmentant: marre de ces islamistes cachés ou ouverts, marre de ces revendications, provocations tous azimuts en pleine période d'attentats, marre de cet Etat déraciné déracinant la France, marre de cet état de droit, de cette République abstraite bâtie contre les Français qui ne défend que l'étranger, que le clandestin, que l'agresseur, le voleur, le musulman, qui se dit laïc mais qui promeut ouvertement l'islam sans même savoir ce que c'est réellement!

Les attentats vont reprendre et les incidents se multiplier. Un policier agressé à Toulouse par un Abderrahmane Amara, au couteau: sûrement un Français de souche "rageux" et raciste grimé en Arabe. Sont sympas les arabes; les musulmans, c'est la paix, la concorde, quoi. Combien d'attaques depuis Mohamed Merah? On ne les compte plus. Ces attaques ne tombent pas du Ciel. Mais Mélenchon ne veut plus qu'on lui parle de religion; peine perdue, ce sont les immigrés qu'il a tant chéris (à la place de la liberté) qui lui feront sonner sans cesse les cloches de l'islam combattant aux oreilles. Combien d'actes de délinquance depuis des décennies, systématiquement camouflés par des médias complaisants? Des noms tus ou même remplacés par des Eric, des Michel: depuis des décennies, la propagande et l'ignominie médiatiques veut la mort du peuple de France. Selon Azouz Begag, il y aurait 15 à 20 millions de Musulmans en France, avec un grand M: pas des musulmans au sens religieux (petit m) mais au sens ethnico-confessionnel; des "Arabes" pour les Français. 100 000 musulmans en France ne pourraient pas se regrouper, se compter et composer une force religieuse: on pourrait alors parler d'islam de France. Avec 20 millions de Musulmans, ils sont suffisamment concentrés par endroits qu'ils sortent naturellement du cadre français. Ceux de la troisième génération, qui ont gardé leurs prénoms arabes ne sont pas Français mais francisés et cèdent à la pression communautaire, se définissant avant tout par la religion, et même comme des franco-musulmans! La situation algérienne de 1961 a été importée en France, à fronts renversés: Musulmans et Européens se sépareront fatalement.

Il n'y a pas de différence pour les Musulmans entre la religion et la société, donc pas de société civile, politique, au sens où nous l'avons bâtie en Europe. Ces gauchistes paumés qui ne comprennent pas pourquoi avant, c'était bien entre Français et Arabes, à l'époque où il n'y avait pas de revendications communautaires n'ont pas le sens du temps et du changement. "Tout change" disait Héraclite. A force de grossir le flux des immigrés, eh bien les immigrés deviennent la population majoritaire dans certains endroits et se mettent à revendiquer, à rejeter la société qui les a si bien accueillis, à se replier sur eux-mêmes. Mais non: ce sont les extrémistes de droite, les racistes qui se replient sur eux-mêmes, c'est bien connu.

C'est désormais une question de vie ou de mort. N'acceptez plus les voilées ou les barbus dans vos établissements, je le comprends et je le soutiens! Refusez l'islam, religion de mort, religion d'arriérés et de débiles: la musique vous transformera en singes ou en porcs laisse t-on dire à l'imam de Brest à des petits enfants. Imam et Brest: deux mots qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

Le FN met la pédale douce sur l'islamisation du pays et l'invasion migratoire: c'est un tort. Bientôt, il y aura des incidents sans nombre entre Français et Musulmans, les deux n'étant pas compatibles. Bientôt, les Français exaspérés ne comprendront pas l'attitude prudente du FN qui dit: "On ne peut que désapprouver l'attitude de ce professionnel" (Wallerand de Saint-Just) ou que le comportement du restaurateur de Tremblay-en-France (!) n'est pas normal (Philippot). Sont-ils sourds et aveugles eux aussi? Tous deux dans leurs interventions, ajoutent qu'il est nécessaire d'étendre le champ de la loi de 2004, donc d'interdire le voile. Que disent-ils finalement? Rien de clair. "On est chez nous" clamait pourtant une affiche du FNJ. Le FN a une carte à jouer mais s'il poursuit sa "républicanisation" et sa soumission à un état de droit qui est sans principe et dans les mains des islamo-gauchistes, il perdra de facto le soutien de ceux qui ont décidé coûte que coûte de résister.

Scènes de l'islamisation tranquillou à Blois et à Chamonix - les islamo-gauchistes de Douarnenez, affublés de fichus et sortis d'un festival de cinéma probablement subventionné, donnent l'exemple de la soumission (ce qui est le moins pour Allah).

mercredi 24 août 2016

Le burkini, instrument de la guerre colonialiste



A ce jour, 26 communes ont pris un arrêté anti-burkini avec un contenu parfois aussi tordu que celui de Nice: accès interdit " à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et la laïcité et respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades." Le mot burkini n'apparaît pas. S'il fallait arrêter les baigneuses en bikini jugé peu correct, ça ferait du monde! Enfin l'association "bonnes moeurs et laïcité" est plus que douteuse. Ce n'est pas la laïcité qui est attaquée, c'est la France. Tous ces singes républicains, à commencer par Estrosi et son apanage de prostituées socialistes, ont mis la France en danger. Ce ne sont pas eux qui conduiront la vraie guerre, en nommant les choses, en visant l'ennemi, en sachant ce que l'on veut défendre.

Bref: je me réjouis que le nombre de communes soit grandissant. Je me réjouis de constater enfin une réaction des pouvoirs publics face à l'islamisation forcée de notre pays, favorisée par... ces mêmes pouvoirs publics depuis longtemps du reste. Mais ça ne suffit pas.

Ces baigneuses effrontées qui osent, à Nice (16 de verbalisées) parader dans leurs costumes islamistes sont justement l'avant-garde de la société musulmane de demain, tout comme les voilées intégrales se baladant à Saint-Denis, Aubervilliers. On les célébrerait comme des pionnières et c'est justement ce qu'elles doivent se dire entre elles. Elles osent tout, sans honte et sans décence car elles sont fanatisées. Elles approuvent par leur comportement tous les morts des attentats islamistes; il faut donc les considérer comme faisant probablement partie des réseaux terroristes. Nous sommes en guerre et nous devons réagir par la guerre, non par la mollesse, la "laïcité" ou la tolérance matérialiste. Il ne faut rien attendre non plus de la "communauté musulmane" qui n'a rien fait, un mois après l'attentat de Nice, pour endiguer le phénomène; elle est, par ses représentants louvoyants et victimaires, l'alliée objectif du terrorisme.

Ces baigneuses militantes devraient être arrêtées et placées en garde à vue au moins 48 heures, interrogées pour savoir quels sont leurs liens avec le terrorisme pendant que leurs appartements seraient fouillés, leurs proches interpellés, interrogés également. En ne les arrêtant pas, ne les confrontant pas, la France perd actuellement de précieux renseignements qui dorment dans leurs appartements, leurs ordinateurs, leurs portables, leurs papiers. Il n'y a aucune raison logique de penser que ces femmes ne sont pas en contact les unes avec les autres d'une part, ne promeuvent pas la société islamique dans la rue ou la plage sans lien avec le terrorisme d'autre part.

Une fois interrogés, ces femmes, leurs proches n'ont rien à faire en France où ensemble, ils ne veulent pas s'assimiler. Qu'ils soient renvoyés sans possibilité de retour. Ce ne sont pas seulement les burkinis qu'il faut pourchasser mais toutes les voilées intégrales, les barbus, les porteurs de djellabas et de babouches qui se croient chez eux, au bled, en pleine ville française. Tous ne sont pas détenteurs de renseignements précieux mais tous sont des déracinés un peu, beaucoup ou passionnément fanatisés par l'islam. Ils n'ont rien à faire en France. Tous ces vêtements islamistes doivent être également interdits à la vente. C'est comme ça que l'on gagne une guerre, pas en pontifiant et attendant la prochaine catastrophe!

Sans surprise, l'islamo-collabo Besancenot crie à l'islamophobie.